80 ans de la libération de Marseille, une parade musicale et aérienne

par La Provence

Émile, jeune garçon passionné d'histoire, notamment de la seconde guerre mondiale, se réjouit d'assister à la parade. "Je me précipite à chaque événement historique, c'est important de se souvenir ce qu'il s'est passé", assure-t-il. Pour son père, c'est "une bonne occasion d'occuper les enfants". L'événement familial a une résonance particulière pour certains Marseillais. "Ma mère me racontait la libération comme un moment de joie", se souvient Martine. L'événement remue des souvenirs douloureux pour d'autres. "Ma mère a été déportée à Ravensbruck", raconte Viviane. La mémoire de la guerre est une histoire de famille pour beaucoup. "Mon grand-père faisait partie des Tabors marocains qui ont libéré la ville, mon père m'a souvent parlé de la guerre et j'ai connu celle d'Algérie", raconte Lawari, 74 ans. Un hommage à la diversité des libérateurs La cérémonie organisée par la mairie et la préfecture a souhaité rendre hommage à la diversité des libérateurs. Après le bruit assourdissant, place à la musique. S'en est suivie une parade musicale de la légion étrangère avant que la patrouille de France ne débarque pour le spectacle aérien, mention spéciale pour la reprise de "Je ne regrette" rien d'Édith Piaf, chaudement applaudie par les passants. Trois parachutistes ont atterri devant l'hôtel de ville sous les applaudissements des passants. Un hommage aux 5000 parachutistes américains qui ont débarqué en Provence. Huit avions de la patrouille de France ont survolé Marseille et contourné la Bonne-Mère à 17h30. Un spectacle court mais qui plaît toujours, surtout aux enfants. "C'était mon moment préféré", s'enthousiasme le jeune Romain venu avec son père. "On est très content, c'est important de montrer qu'on est nombreux à célébrer ce moment historique", abonde son père, François. Après la parade aérienne, place au bal et à la guinguette pour fêter la libération.

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