Violences gynécologiques. Le Haut conseil à l'Égalité appelle à « une prise de conscience »

par Ouest France - Wibbitz

Selon un rapport dévoilé vendredi 29 juin, les violences obstétricales au cours du suivi gynécologique des femmes sont bien réelles et répandues en France. "La meilleure contraception, c'est de fermer les cuisses", "si je vous fais mal, c'est parce que vous êtes trop grosse ",... Après des auditions de sages-femmes, gynécologues, chercheurs, militantes ou directrice d'hôpital, le Haut conseil à l'Égalité souhaite une "prise de conscience" des professionnels et des pouvoirs publics. En premier lieu, réaliser une enquête de santé publique pour en déterminer l'ampleur réelle et informer les femmes de leurs droits en lançant une campagne d'information. Ces actes, "des plus anodins en apparence aux plus graves, sont le fait de soignants de toutes spécialités qui n'ont pas nécessairement l'intention d'être maltraitants", poursuit le Haut conseil, les classant en six types : Non prise en compte de la gêne d'une patiente ; propos porteurs de jugements sur la sexualité, le poids, le désir d'enfant ; injures sexistes ; actes exercés sans consentement ; refus d'actes ; violences sexuelles.

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