Une nouvelle drogue, proche du GHB, inquiète les autorités parisiennes

par Ouest France - Wibbitz

Les autorités et le milieu de la nuit parisienne ont tiré lundi 16 avril, la sonnette d'alarme face à l'usage croissant chez les jeunes fêtards d'une nouvelle drogue de synthèse, la GBL. Cette drogue est responsable depuis fin 2017 de plusieurs comas dont l'un s'est soldé par la mort d'un jeune homme. "C'est un phénomène qui est en train de s'étendre", a déclaré à la presse le préfet de police de Paris, Michel Delpuech. Face à la recrudescence des incidents dramatiques mais aussi de ces fermetures, les professionnels de la nuit réunis dans le Collectif Action Nuit avaient demandé "de l'aide" aux pouvoirs publics "face à une situation que nous ne pouvons gérer seuls." Saluant "l'esprit de responsabilité" des acteurs de la nuit parisienne, le préfet de police s'est engagé lundi, à explorer les pistes juridiques destinées à "limiter la vente de ces produits ou leur accès facile, notamment par internet". Le préfet de police souhaite également, d'ici l'été, bâtir un "plan d'action partenariale" avec les professionnels, demandeurs "de formation, de sensibilisation et de bonnes pratiques", et plus largement sensibiliser le grand public aux dangers de la GBL.

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