Le maire de Viry-Châtillon : on veut inciter les jeunes à exprimer leur colère sans casser

par France 24 FR

Quelque 3.200 personnes ont été interpellées par la police et la gendarmerie, entre mardi et dimanche, lors des cinq nuits d'émeutes consécutives à la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier, dont 60% n'étaient pas connues de la police, a indiqué lundi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. La moyenne d'âge des personnes interpellées est de "17 ans, avec parfois des enfants, il n'y a pas d'autre mot, de 12-13 ans, qui étaient des pyromanes ou qui ont attaqué les forces de l'ordre ou qui ont attaqué des élus", a-t-il également souligné. Il a insisté sur "la responsabilité des parents, de la famille" dans la surveillance de ces jeunes, "parce que ce n'est pas à la police nationale ou à la gendarmerie ou au maire ou même à l'Etat de régler le problème quand un enfant de 12 ans met le feu à une école". Saisi par une vidéo amateur venue contredire le récit initial livré par les policiers, le tir à bout portant d'un motard et la mort de Nahel à Nanterre le 27 juin ont choqué jusqu'au sommet de l'Etat, embrasé le pays et résonné bien au-delà des frontières françaises. FRANCE 24 reçoit Jean-Marie Vilain, maire de Viry-Châtillon, qui travaille auprès des associations "sur le terrain" pour inciter les jeunes à exprimer leur colère autrement : "on essaie de parler avec ces jeunes surtout pour les ramener à la raison. La raison, c'est surtout de ne pas casser. On peut être en colère, on peut le dire, on peut le crier, mais on n'a pas le droit de casser pour autant".

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