Virus : le professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Bichat
par morandini
Le professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Bichat, s'est exprimé lors d'un point-presse concernant les deux cas infectés par le coronavirus à Paris : "Il s'agit d'un couple, un homme de 31 ans et une femme de 30 ans, d'origine chinoise. Quand ils sont arrivé à l'hôpital, ils avaient de la fièvre, des signes respiratoires, donc ils ont été rapidement classés 'patients suspects' par le centre 15, puis ramenés ici pour évaluation. Ils vont bien. Il s'agit de patients qui viennent de Wuhan, qui sont d'origine chinoise, ils sont arrivés en France le 18 janvier et étaient asymptomatiques au moment de leur arrivée. Cette maladie est beaucoup moins grave que le Sras. S'il y a des cas suspects, il faut progressivement qu'on installe une prise en charge ambulatoire, voir les patients en isolement, faire le diagnostic rapidement et éliminer le virus, pour qu'ils puissent rentrer chez eux. Il ne faut pas céder à la panique, le dispositif est bien en place. Le risque d'épidémie en Europe et en France est faible, extrêmement faible." à l'hôpital Bichat, s'est exprimé lors d'un point-presse concernant les deux cas infectés par le coronavirus à Paris : "Il s'agit d'un couple, un homme de 31 ans et une femme de 30 ans, d'origine chinoise. Quand ils sont arrivé à l'hôpital, ils avaient de la fièvre, des signes respiratoires, donc ils ont été rapidement classés 'patients suspects' par le centre 15, puis ramenés ici pour évaluation. Ils vont bien. Il s'agit de patients qui viennent de Wuhan, qui sont d'origine chinoise, ils sont arrivés en France le 18 janvier et étaient asymptomatiques au moment de leur arrivée. Cette maladie est beaucoup moins grave que le Sras. S'il y a des cas suspects, il faut progressivement qu'on installe une prise en charge ambulatoire, voir les patients en isolement, faire le diagnostic rapidement et éliminer le virus, pour qu'ils puissent rentrer chez eux. Il ne faut pas céder à la panique, le dispositif est bien en place. Le risque d'épidémie en Europe et en France est faible, extrêmement faible."
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