Une trentaine de députés "En Marche" prennent la défense de Jean-Michel Blanquer en tirant à boulets rouges sur La France Insoumise, Mediapart et Libération après des enquêtes sur le syndicat "Avenir lycéen"

par morandini

Une trentaine de députés LREM ont pris lundi la défense de Jean-Michel Blanquer en tirant à boulets rouges sur LFI et sur Mediapart qui a publié avec Libération des enquêtes sur le syndicat "Avenir lycéen", soupçonné d'être téléguidé par le ministère de l'Education. Dans une tribune publiée sur le site Atlantico, ces députés emmenés par Aurore Bergé, François Cormier-Bouligeon, Ilana Cicurel ou Claire O'Petit, estiment que les deux médias, "bien décidés à monter cela en épingle", cachent en vérité une mouvance politique, "l'extrême gauche", qui aurait décidé de "nuire" au locataire de la rue de Grenelle en raison de sa dénonciation de "l'islamo-gauchisme"."Il est presque comique de les voir ainsi s'indigner d'une éventuelle proximité politique entre un mouvement de jeunesse et la majorité, eux qui se nourrissent depuis toujours des liens entre l'extrême gauche et plusieurs organisations lycéennes et étudiantes", écrivent les députés. "On comprend en fait que le vrai reproche est de gêner l'extrême gauche", ajoutent ces élus LREM qui visent plus particulièrement le directeur de Mediapart Edwy Plenel et le leader des insoumis Jean-Luc Mélenchon."Mensonges, diffamations, menaces, harcèlement, tout est bon contre ceux qui ne pensent pas comme eux et qu'ils voient non pas comme des adversaires mais comme des ennemis", complètent-ils."Ces Gramsci aux petits pieds ont décidé de s'en prendre à ce qu'à son époque le théoricien italien défendait: l'armature idéologique de l'État (éducation, presse, culture, etc.) avec les méthodes des fascistes qu'ils combattaient alors", fustigent encore ces "marcheurs".

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