TF1 lance lundi "Ici tout commence", nouveau feuilleton quotidien situé dans une école de gastronomie, qui mise sur la diversité
par morandini
Fort du succès de "Demain nous appartient", TF1 part à la conquête des jeunes --sans négliger leurs parents-- et lance lundi "Ici tout commence", nouveau feuilleton quotidien situé dans une école de gastronomie, qui mise sur la diversité et des idées dans l'air du temps. Au générique, signé Gims, figurent des acteurs qu'on ne présente plus (Francis Huster, Elsa Lunghini, Frédéric Diefenthal...) aux côtés de jeunes comédiens déjà vus sur TF1 (Clément Rémiens, Azize Diabaté) ou débutants (Aurélie Pons, Lucia Passaniti).Tournée à Saint-Laurent d'Aigouze (Gard), la série sera diffusée du lundi au vendredi à 18H30, juste avant sa grande soeur "DNA" tournée à Sète, à la place du divertissement "Bienvenue à l'hôtel". TF1 proposera ainsi "un bloc de fiction d'une heure, inédit en access prime time" (avant-soirée, ndlr), souligne Anne Viau, sa directrice artistique de la fiction française.Un pari risqué, "mais le succès de DNA nous a donné des ailes", justifie-t-elle. Regardée par quelque 3,5 millions de téléspectateurs en moyenne (replay inclus), DNA enregistre des parts d'audience de 23% chez les femmes de moins de 50 ans et de 25% chez les 15-24 ans, un petit exploit face à un public plus enclin à se tourner vers les plateformes comme Netflix et les réseaux sociaux.Le soap porté par Ingrid Chauvin compte ainsi parmi ses adeptes Léandre, Francilien de 11 ans, qui apprécie son "suspense" et l'a découvert "il y a un an" chez sa grand-mère, explique-t-il à l'AFP. Ou Jeanne, une Strasbourgeoise de 14 ans, d'abord intriguée par des extraits diffusés sur Instagram avant de suivre les replay sur son portable."On s'attache aux personnages, il y a de belles intrigues", estime l'adolescente, évoquant aussi des sujets "tabous dans la société". C'est que, dans le sillage de "Plus belle la vie"(France 3), et comme "Un si grand soleil" (France 2), DNA aborde de nombreux thèmes sociétaux en écho à l'actualité, tels que l'homophobie, le handicap, les violences faites aux femmes, la transidentité, tandis que la pléiade de personnages caractéristique des feuilletons quotidiens favorise une diversité par ailleurs cruellement absente du petit écran, comme le pointe régulièrement le CSA."Ici tout commence" met par exemple en scène le personnage d'Eliott, non-binaire (qui ne se reconnaît pas dans le genre masculin ou féminin) et pansexuel (qui tombe amoureux d'une personne, sans préférence de genre). Elodie, elle, est une jeune apprentie cuisinière malvoyante.Nicolas Anselmo, l'interprète d'Eliott, 22 ans, se fait une joie de "porter la parole de ceux qui n'osent pas s'exprimer ou ne le peuvent pas" dans un monde où "un garçon qui se maquille, c'est encore mal toléré", déclare-t-il à l'AFP.Chez TF1, on se défend de viser spécifiquement les jeunes ou de vouloir remplir un cahier des charges. "C'est plutôt une volonté éditoriale" de refléter et questionner la société "de manière positive et pas anxiogène" en fédérant "tous les publics", fait valoir Fabrice Bailly,
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