Rouen: L'inquiétude des habitants sur place après l'explosion de l'usine Lubrizol
par morandini
La préfecture de Seine-Maritime a annoncé sur son site internet que 5.253 tonnes de produits chimiques avaient été détruits dans l'incendie de l'usine Lubrizol, dont plus de 60% d'"additifs multi-usages"."Tous les produits ne sont pas dangereux. La dangerosité dépend de la quantité présente, du devenir des molécules après avoir brûlé et de la manière dont on est exposé (contact cutané, inhalation, ingestion)", est-il précisé sur un des documents publiés, accompagnant la liste des produits incendiés. La préfecture publie également sur son site internet les 479 fiches de sécurité qui "précisent les caractéristiques des produits et les risques associés, notamment en cas de combustion". Une campagne de prélèvements (air, eau, sols, aliments...), "engagée dès le début de l'accident" sera adaptée "et si nécessaire complétée afin de procéder à une évaluation quantitative des risques sanitaires qui se déroulera pendant plusieurs semaines", précise la préfecture. "En fonction des résultats de cette évaluation, une surveillance sanitaire adaptée sera mise en place", indique-t-elle.Édouard Philippe avait annoncé plus tôt dans la journée de mardi devant l'Assemblée nationale que la liste des produits entreposés dans "les bâtiments" de l'usine Lubrizol de Rouen "qui ont brûlé" serait dévoilée mardi après-midi par le préfet de Normandie. Le préfet "rendra publique" également "la quantité des produits qui ont brûlé", avait-il précisé, cinq jours après l'incendie sur ce site classé Seveso.
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