Polémique : Un gynécologue refuse, à Pau, d'examiner une femme transgenre en affirmant "qu'il n'examine par les hommes : "Scientifiquement, un homme reste un homme !"
par morandini
L'affaire est en train de prendre de l'importance sur les réseaux sociaux. Un gynécologue exerçant au sein de la polyclinique de Pau s’est retrouvé sous le feu des critiques et des insultes après avoir refusé d’examiner une jeune femme transexuelle en estimant qu'il s'occupait des femmes et pas des hommes. Interrogée par Le Parisien, la personne transgenre, prénommée Sandrine, s’est dite choquée par ce rejet : « Vous êtes transphobes ici ! » a-t-elle lancé, déconcertée, à la secrétaire qui lui a appris que le médecin ne la recevrait pas. « Elle m’a dit que le médecin ne s’occupe pas de ça, et qu’il ne me recevra pas, raconte Sandrine. J’étais sous le choc, c’est la première fois que je subissais une telle transphobie, c’était hyper-violent. »De son côté, le médecin s’est expliqué sur Sud Radio (à écouter ci-dessus) et dans le Parisien en expliquant qu'il était incapable d’examiner une personne trans, de la conseiller ». « Je n’ai pas cette compétence », a-t-il ajouté. « Scientifiquement, un homme est un homme, une femme est une femme. Même s’il se considère comme une femme, je dis que c’est un homme. »Le collectif SOS Homophobie a relayé l’échange sur les réseaux sociaux, dénonçant une transphobie qui empêche l’accès aux soins à de nombreuses personnes transgenres. « La transphobie est une réalité aux conséquences graves, notamment dans l’accès à la santé ».
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
18:49Sports - Top 14 - Racing 92 : Vers un come-back de Russell ?
-
18:36France - Un homme arrêté dans un train, soupçonné de l'assassinat d'un SDF et de tentatives d'homicides
-
18:36Monde - Biden souhaite à Trump un "bon retour" à la Maison Blanche
-
18:30France - COP 29 : la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher ne se rendra pas au sommet organisé à Bakou
-
07:00Auto - Japon : Téléphone à vélo, direction la prison !