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Plusieurs journalistes, dont Christophe Hondelatte, s'en prennent à BFM TV qui a organisé une émission spéciale autour de la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès : "C'est une course au sensationnalisme loin des exigences journalistiques"

par morandini

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Christophe Hondelatte d'Europe 1 ou encore Fabrice Arfi de Médiapart font parti des journalistes qui s'en prennent à BFM TV qui organisé une émission spéciale, il y a 48h autour de la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès et de sa théorie 'fantaisiste" selon eux sur la vraie histoire de son frère. Hier c'est le journaliste Jonathan Bouchet-Petersen de Libération qui publiait une chronique incendiaire en affirmant : "Offrir un micro aux élucubrations de Christine Dupont de Ligonnès pour qu’elle dise sa «vérité», aux antipodes des constatations de l’enquête qui s’appuie sur des analyses scientifiques, est révélateur d’une course au sensationnalisme loin des exigences journalistiques."De son côté Fabrice Arfi s'est fendu d'un tweet avec un extrait de l'émission spéciale de BFM TV et ce message : "Ça va durer longtemps cette profanation médiatique délirante ? Il y a des cadavres, des constatations policières, médicales et scientifiques, avec de l'ADN. Si elle dit que la Terre est plate, il y avoir des émissions pour discuter de la rotondité de la planète ?"Quand à Christophe Hondelatte, qui anime une émission sur Europe 1 il écrit : "Normalement, il saute aux yeux de n’importe quel journaliste, qu’il ne faut pas inviter ces 2 illuminés! Et bein non, manifestement ils enquillent les interviews ! Misère !"Des propos qui complètent donc ceux de Libération qui lançait également : "On a levé un sourcil perplexe face à ce que tout esprit sensé ne peut considérer que comme des élucubrations. Avant de ressentir en fin de compte un profond malaise.La tournée médiatique de la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès, Christine, et de son mari, qui publient un livre pour dire leur «vérité» sur l’affaire, aux antipodes des constatations de l’enquête, est révélatrice de la façon dont la course au sensationnalisme et plus concrètement à l’audience fait parfois valdinguer toute exigence journalistique."