Marseille : La police des police ouvre une enquête après une interpellation musclée dont la vidéo est diffusée sur les réseaux sociaux
par morandini
Une enquête de l'IGPN, la police des polices, a été ouverte après une interpellation musclée par des policiers marseillais d'un couple qui participait à une fête clandestine. Le couple a dénoncé cette interpellation, conduisant, outre la saisine de l'IGPN par le parquet de Marseille, à l'ouverture d'une enquête administrative interne par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône."Dans l'attente du résultat, les deux fonctionnaires de police ont été réaffectés, à titre conservatoire, sur des fonctions n'impliquant pas de missions sur la voie publique", a précisé la préfecture de police.Les faits se seraient déroulés dans la rue du commandant Mages dans le 1er arrondissement de Marseille, pendant la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 avril. Les agents de la Division centre de la police de Marseille ont été appelés pour mettre fin à une fête dans un appartement.À l'arrivée de la police, certains participants, en état d'ébriété, tentent de s'échapper par un échafaudage. Cependant, l'un d'entre eux est interpellé par un agent, qui l'accuse d'outrage, de rébellion et de violences sur la police. Celui-ci nie les faits qui lui sont reprochés.Des voisins tournent une vidéo amateur de cette intervention musclée dans laquelle on voit ce jeune homme se faire tabasser par des policiers, avant d'être amené vers la voiture de la Bac par un agent qui l'agrippe par les cheveux. Il est ensuite à nouveau frappé par les policiers à l'intérieur du véhicule.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
09:11Sports - Voile - Vendée Globe : Goodchild prend les commandes
-
09:10Politique - Plans sociaux : Michel Barnier veut une "task force" pour accompagner les salariés
-
08:10France - L’épidémie de dengue est déclarée en Guadeloupe
-
08:08Politique - Sport au collège : Léon Marchand agacé après l'arrêt d'un dispositif testé depuis deux ans
-
07:00Auto - Michelin n'échappe pas à la crise des équipementiers