Les sénateurs argentins ont adopté un texte légalisant l’avortement dans le pays sud-américain, très divisé sur la question
par morandini
Les sénateurs argentins ont adopté ce matin un texte légalisant l’avortement dans le pays sud-américain, très divisé sur la question. L’Argentine rejoint ainsi Cuba, l’Uruguay, le Guyana, la ville de Mexico et l’Etat mexicain d’Oaxaca, seuls à autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG) sans conditions en Amérique latine.Déjà approuvé par les députés le 11 décembre, le texte autorise l’IVG pendant les quatorze premières semaines de grossesse. Jusqu’ici, l’avortement n’était permis qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère, en vertu d’une loi de 1921. Selon le gouvernement, entre 370 000 et 520 000 avortements clandestins sont pratiqués chaque année dans le pays de 44 millions d’habitants, où 38 000 femmes sont hospitalisées pour complications lors d’avortements clandestins.Selon la présidente de la Chambre haute, l’ex-présidente (2008-2015) et actuelle vice-présidente Cristina Kirchner, 67 sénateurs sur 72 participent à la session. Le vote est intervenu autour de 4 h 30 du matin (8 h 30 heures à Paris), mercredi, après de longues heures de débat. Trente-huit sénateurs ont approuvé le texte, vingt-neuf s’y sont opposés et un sénateur s’est abstenu. Malgré la pandémie, plusieurs milliers d’Argentins se sont rassemblés à proximité du Parlement pour exprimer leur soutien ou leur rejet du texte, avec force banderoles, musique et écrans géants transmettant les débats en direct.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
19:48Monde - Une voyageuse contrainte de passer 14h avec un enfant sur les genoux pour ne pas être expulsée de son vol
-
19:47Sports - Vendée Globe : Joschke vit un petit calvaire
-
19:44France - Immobilier: appel à témoins autour d'un influenceur soupçonné d'escroquerie
-
19:38Politique - Mayotte : la réaction surprenante d’Élisabeth Borne, prise à partie par des professeurs
-
07:00Auto - En 2025, les radars sanctionneront trois infractions supplémentaires