La chanteuse icône des sixties et compagne de Jacques Dutronc, s’est éteinte après avoir lutté contre un cancer du pharynx

par morandini

La chanteuse icône des sixties et compagne de Jacques Dutronc, s’est éteinte après avoir lutté contre un cancer du pharynx."Maman est partie…", écrit ce mardi 11 juin Thomas Dutronc sur son compte Instagram en légende d'un cliché de lui enfant dans les bras de Françoise Hardy. L'icône des yé-yé, qui luttait contre un lymphome depuis 20 ans et un cancer du larynx depuis 2019, est décédée à l'âge de 80 ans.Diagnostiquée en 2004 d’un cancer du système lymphatique, elle avait annoncé sa rémission dix ans plus tard. Mais en 2019, la maladie frappait à nouveau. Au pharynx cette fois.Au début du mois, le chanteur confiait sur RTL qu’elle avait "une faible santé". "Cela ne va pas en s’arrangeant avec le temps évidemment. C’est beaucoup d’émotion", glissait-il.« Depuis mes dernières et récentes radiothérapies, je vais mal car mon œil droit voit tout très flou et est douloureux. Ma narine du même côté est tout le temps bouchée. La bouche et l’arrière-gorge sont encore plus asséchées. C’est un cauchemar… », confiait-elle en décembre dernier à Paris Match. Dans le magazine, elle évoquait aussi son mental « détruit » par la maladie et indiquait vouloir « partir dans l’autre dimension le plus tôt, le plus vite et le moins douloureusement possible ».Quelques semaines avant, elle avait interpellé Emmanuel Macron dans une lettre ouverte publiée par La Tribune Dimanche dans laquelle elle exhortait le président de la République à légiférer sur la fin de vie. Il s’était dit bouleversé par le propos.Artiste parmi les plus populaires de l'Hexagone, son aura avait largement dépassé nos frontières. L'an dernier, l'interprète de "Message personnel" était l'unique représentante de la France dans le classement des 200 meilleurs chanteurs de tous les temps établi par le magazine américain Rolling Stone.En contact constant avec l'amour de sa vie, Jacques Dutronc, Françoise Hardy avait célébré ses 80 ans au début de l’année.Un anniversaire qu’elle n’avait pas souhaité fêter, trop affaiblie par les traitements. "Si je dois passer de l’autre côté en 2024, j’aimerais, comme tout le monde, que ce soit rapide et pas trop douloureux", racontait-elle au Parisien en janvier, préférant répondre par écrit au quotidien.

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