Insécurité et narcotrafic à Rennes - Le témoignage édifiant du Jarl, directeur de boîte de nuit, qui a, avec ses propres moyens, réussi à faire partir les dealers devant son établissement: "Il y a eu des moments de guerre!"

par morandini

L'insécurité et la violence font quasiment chaque jour la Une de l'actualité, et face à cela, la colère des Français ne fait qu'accroître selon les récents sondages.Ce lundi matin, Jean-Marc Morandini proposait en direct sur CNews une édition spéciale de "Morandini Live", consacrée à ce thème.Et parmi les intervenants, le "Jarl", qui est un directeur d'établissement de nuit à Rennes. Très actif sur les réseaux sociaux, avec des millions de vues, il devient d'ailleurs l'un des symboles du ras-le-bol des Français.Avec un discours direct prônant plus de sévérité et d’autorité, le JARL a dénoncé en direct l’insécurité et la violence qui gagne chaque jour du terrain. Le Jarl, dont le pseudo signifie le "chef de guerre" en scandinave, travaille dans le monde de la nuit depuis 30 ans. Si ses détracteurs voient souvent en lui un influenceur d'extrême-droite, ses posts sont de plus en plus suivis et partagés par les internautes."Ca fait trois ans que je dénonce cette violence, la situation catastrophique de la ville de Rennes notamment. On arrive à avoir des coups de couteau à 300 mètres du plus gros commissariat de la ville, samedi soir encore! Jusqu'où ça va aller?", s'est-il demandé."Plus ça va, plus c'est de pire en pire", a-t-il regretté, avant d'évoquer sa récente rencontre avec Bruno Retailleau: "Il est apparu très déterminé face à cette situation."Le Jarl a également confié: "C'est la guerre de territoires devant l'établissement dans lequel je travaille! Il y a beaucoup de blessés par nuit, jusqu'à une trentaine par nuit!"Et d'expliquer: "J'ai alors souvent appelé la police nationale et la police municipale. Ils ont interpellé les agresseurs, mais dans les heures qui suivaient, ils étaient libérés, et je les retrouvais devant mon établissement morts de rire. J'ai alors abandonné et changé de méthode par la suite! J'ai alors proposé un partage de territoires pour assurer la sécurité de mes clients. Je fais avec ce qui se passe, ce que je peux.""Ca a fonctionné environ un an. Mais cette année, il y a eu un gros changement de gérants qui ont organisé des guerres de territoires! Même parfois devant mon établissement! Entre eux, ils sont d'une extrême violence, et même s'entretuent! On a même été obligés de soigner des dealeurs! Ca reste des jeunes qui ont entre 15 et 25 ans. On a alors délogé avec mon équipe tous les dealers. Nous n'avions plus trop le choix. Mais il y a eu des moments de guerre avec mon équipe, leur faire comprendre que c'était notre territoire!""Mais parfois, ça a dégénéré, avec les moyens que l'on a, avec ce qu'on peut", a-t-il regretté.Et d'assurer: "On a réussi à faire partir une grande partie des dealers. Et maintenant, sur notre zone, la dalle, la nuit, est devenue propre et tranquille. Tous nos clients nous le disent, et notre établissement tourne magnifiquement bien"

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