Ille-et-Vilaine : Que sait-on vraiment ce samedi des violents affrontements qui se sont déroulés à Redon faisant 5 blessés parmi les gendarmes et un parmi les fêtards qui a eu la main arrachée ?
par morandini
Que sait-on vraiment ce samedi des violents affrontements qui se sont déroulés à Redon faisant 5 blessés parmi les gendarmes et un parmi les fêtards qui a eu la main arrachée ? Deux ans après la disparition du jeune Steve lors de la Fête de la musique à Nantes, la tentative de dispersion d'une rave party illégale a tourné à l'affrontement violent entre fêtards et gendarmes dans la nuit de vendredi à samedi à Redon (Ille-et-Vilaine). Cinq gendarmes ont été blessés, dont deux ont été évacués à l'hôpital de Redon, et au moins deux participants ont également été touchés. Un jeune de 22 ans a "perdu une main", a précisé le préfet d'Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier. Une enquête a été "immédiatement diligentée par le parquet de Rennes" sur les circonstances de "ce dramatique accident", a-t-il dit.Le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc a indiqué que le jeune homme demeurait à Rennes et était "inconnu de la justice". Après le retour au calme, le préfet a demandé aux participants de quitter les lieux mais à la mi-journée, un millier de personnes environ étaient toujours présentes et on pouvait toujours entendre de la musique, selon un photographe de l'AFP. A la suite des affrontements de la nuit, cinq hommes se trouvaient samedi en garde à vue dans le cadre d'une enquête relative "aux violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique (gendarmes).Ces cinq homme nés en 2001, 2002, 1998, 1999 et 1984, sont "sans antécédents judiciaires à l'exception du dernier", a précisé M. Astruc dans un communiqué.Des participants à une rave party illégale face à des gendarmes, le 19 juin 2021 à Redon, en Ille-et-VilaineMalgré un arrêté du préfet interdisant tout rassemblement festif à caractère musical, "1.500 personnes" avaient convergé vers Redon vendredi soir, a expliqué le préfet et la gendarmerie est intervenue pour empêcher le rassemblement. Les heurts ont commencé vers 22H30.Selon lui, "des affrontements d'une extrême violence ont duré une très grande partie de la nuit, plus de sept heures". Il a évoqué "des jets de cocktail Molotov, boules de pétanque, morceaux de parpaings". Selon Emmanuel Berthier, la gendarmerie avait face à elle "des gens qui avaient un objectif: en découdre avec la force publique". "On ne vient pas à un teknival avec une boule de pétanque", a relevé un gendarme."Encore une fois, les autorités ont choisi la violence en lieu et place du dialogue. Des pluies de lacrymos et de grenades se sont abattues sur une foule qui ne désirait que faire la fête...", a réagi de son côté le collectif Teknival des musiques interdites.Des appels à rendre hommage à Steve Maia Caniço, jeune Nantais tombé dans la Loire lors d'une intervention controversée des forces de police il y a deux ans, avaient été lancés ces jours derniers."A la mémoire de Steve Maia Caniço, en soutien aux inculpés de la Maskarade de Lieuron (une rave party avait rassemblé au Nouvel an 2.400 personnes dans cette commune d'Ille-et-Vilaine, NDLR) e
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