Confinement (Acte II) - Reportage chez ces commerçants qui tentent de "sauver leur peau" avec la vente en ligne de repas, viande, vêtements, livres, voitures...
par morandini
Potentiellement, ce sont plusieurs dizaines de milliers de commerces qui pourraient limiter la casse du confinement, en permettant d’acheter sur internet, voire par téléphone, ou en organisant des livraisons, comme les repas livrés des cafés – restaurants. La tendance avait déjà émergé au printemps, au moment du premier confinement.D’après Bercy, ce dispositif a permis de limiter la casse : 25% de perte de chiffre d’affaires en moins pour ceux qui se sont lancés. Il existe désormais, la plateforme "angershopping", qui regroupe les commerçants d’Angers, il y a "parislibrairies.fr", partout en France, des fleuristes s’y sont mis, il y a même des bouchers qui proposent du click and collect sur Facebook.La fermeture administrative des magasins au printemps a terrassé les enseignes de mode les plus fragiles. Ainsi, les chaînes Camaïeu, leader de la mode féminine, André, enseigne séculaire de chaussures d’entrée de gamme, ou La Halle, ont été placées en redressement judiciaire et reprises partiellement annonce Le monde.Des centaines de boutiques ont mis la clé sous la porte cet été. Le secteur aurait perdu 4 000 emplois depuis avril, mais « près de 30 000 sont menacés cette année », estime Clarisse Reille, directrice générale du comité interprofessionnel de développement économique de l’habillement.Celio annoncei 383 suppressions de postes dans le cadre du projet de fermetures de 102 de ses 478 succursales en France.
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