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"Cauchemar en cuisine" : La colère de dizaines de victimes d'une arnaqueuse, condamnée par la justice, en découvrant qu'elle va être aidée par M6 dans le prochain numéro de l'émission avec Philippe Etchebest

par morandini

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C'est dans la Charente Libre que M6 a découvert en fin de semaine dernière le problème lié au prochain numéro de "Cauchemar en cuisine". Un épisode qui aurait du être diffusé jeudi dernier mais qui a été déprogrammé en raison de l'actualité et de la mort de la Reine Elisabeth II. Mais si ce numéro pose problème, c'est que la propriétaire du restaurant que va aider Philippe Etchebest a arnaqué des dizaines de personnes et a même été déjà condamnée par la justice et elle n'a toujours pas fini de purger sa peine. Une centaine de personnes aurait été victime de son arnaque qui consistait à louer des camping-cars sur le site Le Bon Coin, et à ne jamais les rendre.Son bénéfice a été estimé à 4 millions d'euros, et Isabelle Punjot a été condamnée en 2019 à quatre ans de prison dont deux avec sursis. "Je suis tombée sur la bande-annonce à la télé. Je n’en suis pas revenue. C’est bien elle. Elle ose s’afficher", affirme Catherine Besson, une de ses victimes auprès de la Charente Libre. "Je vois qu’elle a été aidée par un grand chef comme Etchebest pour faire redémarrer son affaire qui ne marchait pas et va se faire tout payer par la production de M6 alors que moi, depuis huit ans, je n’ai jamais perçu les 30.000 euros de préjudice. Mon mari touche 1.300 euros de retraite par mois et nous vivons avec ça. Je peux vous dire que j’accepte très mal cet affichage à la télé." "Je savais qu’en passant à la télé, mon passé allait resurgir", a réagi de son côté, auprès de la Charente Libre, l'arnaqueuse des campings du sud de la France. "J’ai fait des erreurs, c’est vrai. Tout le monde ne peut pas être blanc comme neige. J’ai payé, et même lourdement pour ce que j’ai fait. Je paye encore tous les mois en versant une certaine somme au fonds de garantie des victimes".De son côté, M6 a expliqué ne pas être au courant du sombre passé d'Isabelle Punjot : "Quand des gens participent à des émissions, nous leur demandons de nous adresser une copie de casier judiciaire. A priori, celui que cette dame nous a confié était vierge."