Agression violente et homophobe à Montgeron : Pas de prison mais un stage et du travail d’intérêt général pour les agresseurs du jeune Yanis qui avait bouleversé les internautes

par morandini

C'est le choc après le verdict dans l'affaire du jeune Yanis qui avait été roué de coups et dont la vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux. Souvenez-vous, le 11 octobre dernier, les médias s'étaient émus d'une vidéo dans laquelle on voyait des jeunes vêtus de noir assener des coups de poing et de pied à un jeune homme au pied d’un immeuble, puis dans un parc de Montgeron. On allait apprendre plus tard que la victime se prénomme Yanis, qu'il est âge de 17 ans et il va raconter sur le plateau de TPMP, avoir été agressé en raison de son apparence physique par des individus lui criant « sale pédé » et lui reprochant d'être homosexuel. De deux ses agresseurs, âgés aujourd’hui de 16 et 18 ans, ont été condamnés par le tribunal pour enfants d’Évry-Courcouronnes pour violences volontaires en réunion avec une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, et en raison de l’appartenance sexuelle réelle ou supposée de la victime.Le plus jeune écope d’un stage de citoyenneté à savoir "une à deux journées d'actions éducatives" pour rappeler "les devoirs et obligations qu'impliquent la vie en société" afin de lui "faire prendre conscience de sa responsabilité pénale et civile", précise le parquet à l'AFP.Le plus âgé, aujourd’hui majeur, devra effectuer 35 heures de travail d’intérêt général."On peut s'interroger sur le faible nombre de personnes condamnées et la proportionnalité de la peine", Sébastien Tüller, responsable des questions LGBTI à Amnesty International interrogé par le magazine Têtu."Si les peines n’ont pas un minimum d’effet dissuasif, alors tout le travail fait par les militants est mis à mal, abonde auprès de têtu· l'eurodéputé Pierre Karleskind (Renaissance). L’agression en question est grave, car elle est notamment caractérisée par l’homophobie. Le parquet doit faire appel. À défaut, de nombreux jeunes auront raison de s’inquiéter de la volonté de la société de les protéger…"

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