Affaire Troadec: L'ex beau frère et sa femme dans leur ferme ce matin pour aider les enquêteurs à retrouver les corps
par morandini
Ce matin, Hubert Caouissin et sa compagne Lydie Troadec reviennent dans leur ferme de Pont-de-Buis (29), encadrés par des policiers, mais aussi par les deux juges d'instruction chargés de l'affaire. Une ferme qu'ils ont achetée, ensemble, en janvier 2015 pour plus de 200.000 €. Une propriété isolée, dans une zone vallonnée, composée d'une grande maison d'habitation rénovée par les anciens propriétaires, de trois dépendances et d'un hangar selon le Télégramme. Le tout sur 24 hectares de terres cultivables et de bois bordant l'Aulne. Cette ferme est située à 200 mètres en contrebas d'une petite route de campagne. À l'abri de tous les regards, les fenêtres donnant sur un massif boisé. C'est donc ici que le couple aurait tenté de faire disparaître en les enfouissant et en les brûlant, après les avoir démembrés, les corps de Pascal Troadec, de sa femme Brigitte, de son fils Sébastien et de sa fille Charlotte, tués à Orvault (44). « On n'habite pas là par hasard », commentait, hier, un policier. La semaine du 16 février, Hubert Caouissin avait posé des vacances, seulement quelques semaines après avoir repris son travail d'ingénieur à l'arsenal de Brest, après trois ans d'inactivité liée à un burn out. Un temps pendant lequel Hubert Caouissin aurait nourri une rancœur envers sa belle-famille : il suspectait Pascal d'avoir touché des lingots d'or après la mort de son père, contrairement à Hubert et à son épouse, la sœur de Pascal.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
17:07Politique - Nouveau gouvernement : une annonce imminente ? Emmanuel Macron et François Bayrou ont échangé ce dimanche
-
17:06Sports - Cyclo-Cross : Van Aert décale sa rentrée, Van der Poel se balade
-
16:50Faits divers - Un couple tué par balle près de Toulon
-
16:42France - "Derniers réglages" en cours pour la composition du gouvernement Bayrou
-
09:20Auto - Freeporteur : la simplicité du cargo français