Affaire Angot - Voici le message lu à l'antenne hier soir par Laurent Ruquier: "Parmi ceux qui nous attaquent je vois pa
par morandini
Des explications mais pas d'excuses pour Laurent Ruquier hier soir sur France 2. L'animateur a tenu à lire un message avant le début de l'émission diffusée hier soir. Un message de 90 secondes dans lequel il revient sur la polémique autour du comportement de Christine Angot mais également sur les différentes réactions qui se sont multipliées. Voici le texte qui a été lu à l'antenne. "Avant de vous présenter une nouvelle émission d'On n'est pas couché, je me dois de revenir sur l'émission de samedi dernier. Si Christine Angot et Yann Moix ont montré, trop violemment peut-être, leur désaccord sur la forme, il va de soi que personne sur ce plateau n'a remis en cause le bien-fondé de cet engagement et si nous avions invité madame Rousseau, c'est bien pour partager son combat dans la lutte contre les violences faites aux femmes et dans aucun autre but que celui-là. Je n'ai vu, moi, que deux victimes, exprimer leur douleur. Dans les larmes de Sandrine Rousseau, comme dans la colère de Christine Angot, je n'ai vu, moi, que deux victimes, exprimer leur douleur, différemment certes, mais avant tout exprimer leur souffrance. Chacune à sa façon. Il fallait n'y voir rien d'autre. Parmi tous ceux qui depuis une semaine attaquent l'émission, pétitionnent ou crient même au boycott, il y a sûrement des téléspectateurs que la séquence a sincèrement mis mal à l'aise, mais j'y vois aussi des raisons bien éloignées de la cause féminine, de l'ignorance aussi parfois Comment peut-on reprocher à Christine Angot son extrême sensibilité sur le sujet quand on sait ce qu'elle a subi elle-même. Certains parlent, d'autres préfèrent écrire. Certaines pleurent et d'autres crient. Ce que vous avez vu sur le plateau samedi dernier n'est rien d'autre que la vie et malgré tous les commentaires lus et entendus depuis huit jours, je reste fier d'animer une émission où un tel espace de liberté, où de tels échanges, même difficiles parfois, peuvent avoir lieu."
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