Vincent Peillon : "Il faut accepter l’idée que des reformes (…) ça prend un certain temps"
par publicsenat
L'invité politique Le 17 mai 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique, Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale Invité de Perrine Tarneaud et Guillaume Durand Extraits A propos de « l’an 1 » : « L’an 1 a été une année très pleine, avec un nombre d’actions incroyable, peut-être même trop parce que je constate très souvent que nos concitoyens (…) ne connaissent pas le détail de ce qui a été fait. Des fondements ont été posés, dans un moment très difficile. » (…) « Il faut accepter l’idée que des reformes (…) ça prend un certain temps. Parce qu’à force d’avoir toujours voulu agir dans l’instant, on a perdu 10 ans avec la droite. » (…) « La France a besoin de vrais réformes de structure, elles sont en cours. (…) Il faut (…) en avoir à la fois le courage et la sérénité. » A propos de la demande de la droite de baisser les charges: « Nous venons de le faire, c’est le crédit impôt compétitivité, ça ne s’est jamais fait (…) et la droite devrait le reconnaître puisqu’elle le demandait elle-même mais elle n’a pas eu le courage de le faire, c’est 20 milliards. » A propos d’un retournement du chômage : « Ça n’est pas un pari. (…) Ça repose sur la responsabilité politique qui est précisément de prendre des décisions et d’entraîner les uns et les autres. » A propos du suicide dans la cour d’une école maternelle hier et d’un renforcement de la sécurité dans les écoles : « Cette question ne se pose pas. (…) Tout a été respecté hier. (…) Vous voulez qu’il y ait des policiers partout ? Nous avons pris des mesures contre les violences à l’école : nous avons créé un nouveau métier, les auxiliaires de prévention et de sécurité.»(…) « Hier j’ai vu (…) les gens qui sont sur le terrain et qui travaillent, (…) qui sont formés à la gestion de crise. (…) La cellule est en place, les enfants sont accompagnés. (…) Je remercie aussi les élus, hier il y avait une très grande décence, François Fillon est passé, Rachida Dati , Anne Hidalgo aussi, et tout le monde a compris qu’on n’était pas là pour se mettre en avant mais pour aider ce personnel et ces enfants. »
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