VIDÉO. Marche du 16 octobre. La Nupes veut un « déferlement » dans la rue
par humanite-fr
Lors d’une conférence de presse organisée à Paris avec toutes les composantes de la Nupes, des associations et des syndicats, Aurélie Trouvé a détaillée l’ambition de cette marche. "stopper le rouleau compresseur néolibéral de la macronie", a déclaré la présidente du parlement de la Nupes."On a un cadre unitaire historique entre fédérations syndicales, associatives et les partis politiques", s'est félicitée Aurélie Trouvé lors d'une conférence de presse à Paris. L'appel n'a pas été signé par des confédérations syndicales mais par certaines fédérations, ainsi que des ONG comme Oxfam, les Amis de la Terre ou encore Attac.La « marche», appelée de ses voeux début juillet par Jean-Luc Mélenchon, a reçu lundi le soutien de 700 syndicalistes, dont la secrétaire confédérale de la CGT, Céline Verzeletti, après le soutien d'une soixantaine de personnalités dimanche, dont la récente prix Nobel de littérature Annie Ernaux.Dans le viseur, "des fins de mois de plus en plus durs et le gouvernement qui refusent d'augmenter les salaires et bloquer les prix", a indiqué Mme Trouvé. "Nous avons une immense responsabilité pour stopper le rouleau compresseur néolibéral de la macronie", a déclaré la députée insoumise de Seine-Saint-Denis."Ce mouvement social d'ensemble qu'on attend depuis des années va peut-être arriver plus tôt que prévu, on doit être pris au sérieux", a prévenu Olivier Besancenot, ancien candidat à la présidentielle du NPA.Pour la présidente des députés LFI Mathilde Panot, il s'agit d'instaurer "un rapport de force populaire contre le gouvernement", un "49.3 citoyen alors que le gouvernement n'a que le passage en force à la bouche" sur plusieurs textes de loi à venir.« Quand vous avez le Pdg de Total qui s’est augmenté de 52 % avec 2,32 milliards distribués en dividendes aux actionnaires alors c’est insupportable qu’une société qui ne paie pas ses impôts en France, n’augmente pas ses salariés », martèle la députée insoumise.L’écologiste Hélène Hardy a pour sa part dénoncé "un système qui détruit sous couvert de croissance", tandis que le communiste Igor Zamichiei a brocardé le "choix des profits contre le travail". Le Parti socialiste n'était pas représenté, son porte-parole prévu ayant été "excusé pour raisons personnelles", selon Mme Trouvé.Un tweet du chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, faisant le parallèle avec la Révolution française, la semaine dernière, a causé des dissensions avec ses alliés socialistes et leur chef Olivier Faure, qui a regretté une "provocation": "Nous n'aurons ni pique ni fourche".Interrogé sur le risque de démobilisation après les affaires Quatennens et Bayou, le coordinateur de Générations et député Benjamin Lucas a relativisé: "Le sujet n'est pas nos états d'âme personnels et si nos organisations vont bien. (...) Toutes les organisations traversent des doutes et de l'abattement".
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