Valérie Pécresse : "La montée du chômage est vécue par les Français comme une tragédie."

par publicsenat

L'invité politique Le 18 mars 2013 à 8h15 sur Radio Classique et Public Sénat, Valérie Pécresse, Secrétaire générale déléguée de l’UMP et députée des Yvelines Invitée de Gilles Leclerc et de Guillaume Durand Extraits A propos de la législative partielle dans l’Oise : « Aujourd’hui, la colère des Français ne s’exprime plus seulement dans les sondages, elle s’exprime aussi dans les urnes, ça montre au gouvernement qu’il faut impérativement qu’il change de cap économique et que la montée du chômage est vécue par les Français comme une tragédie. (…) Aujourd’hui [François Hollande] n’a plus le choix, il faut que la réforme soit choisie ou bien qu’elle soit subie. » A propos du marché du travail : « Nous devons aller jusqu’au bout de la logique des accords de compétitivité. Les partenaires sociaux ont montré la voie : il faut aller plus loin, plus fort. (…) Il faut faire confiance aux accords d’entreprise, il faut que le temps de travail puisse être librement négocié dans les entreprises. (…) Donnons de la souplesse à nos entreprises. » A propos de l’UMP : « Je ne pense pas que la motion de censure à elle-seule pourra restaurer la crédibilité de l’UMP. (…) Le débat d’idées doit avoir toute sa place dans l’UMP. (…) On sort d’une défaite, (…) c’est normal qu’il y ait de la créativité qui s’exprime. (…) Moi par exemple, sur les 35 heures, je dis qu’il faut avoir plus d’audace encore. (…) Chacun d’entre nous a sa pierre à apporter. » A propos du droit d’inventaire : « Je suis fière du bilan des cinq années écoulées. Les Français vont se rendre compte de tous les verrous qu’on a levés sur les politiques de sécurité, (…) sur l’économie, sur l’université, etc. (…) Mais on aurait pu aller plus loin. » A propos de la délinquance à Marseille : « On ne peut pas tenir un discours de fermeté et avoir des actes qui appellent à l’impunité. Je crois qu’il y a un décalage entre le discours de Manuel Valls et les actes du gouvernement. (…) Il faut mettre fin à ces signaux d’impunité. » A propos de Chypre : « Rétrospectivement, ça montre aux Français que quand on a sauvé les banques pendant la crise de 2008-2009, les choses auraient pu être beaucoup plus graves. (…) L’exemple de Chypre nous montre ce que c’est qu’une réforme subie imposée par l’extérieur. » A propos du barrage au Front National proposé par Harlem Désir : « Ne soyons pas dupes (…) : le Parti socialiste donne des leçons de morale à bon compte. Aujourd’hui, depuis quelques mois, il a permis, par des modifications du mode de scrutin, au Front National de revenir dans toutes les élections pour faire battre l’UMP. (…) Il n’y aura pas d’alliance avec le Front National. »

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