Valérie Pécresse : "Il ne faut pas compter sur moi pour participer à un « député bashing »"

par publicsenat

L'invité politique Le 20 juin 2013 à 8h15 sur Radio Classique et Public Sénat, Valérie Pécresse, députée UMP de la 2e circonscription des Yvelines Invitée de Guillaume Durand et Gilles Leclerc Extraits A propos de la dénonciation des privilèges des parlementaires par Laurent Wauquiez et 9 autres députés : « Il ne faut pas compter sur moi pour participer à un « député bashing ». Etre député, c’est un boulot de chien, c’est une vocation. (…) Il faut beaucoup moins de parlementaires et leur donner beaucoup plus de moyens pour qu’ils soient des vrais contre-pouvoirs et des vrais "proposants" sur la situation de la France. Mes 10 camarades députés qui aujourd’hui font des propositions sur leur propre système, [devraient bénéficier] des moyens intellectuels et humains [pour] faire des propositions sur le chômage, sur la formation professionnelle etc. Il faut réformer effectivement le Parlement en profondeur, mais pas uniquement prendre chaque petit avantage d’une profession. » (…) A propos de la réforme des retraites : « Il n’y aura pas de réforme juste des retraites si on ne fait pas un effort pour aligner les régimes privés, publics et spéciaux, et les parlementaires aussi, pourquoi pas ! La droite a commencé à aligner ces régimes, il faut continuer dans ce sens. (…) « Je veux dire à François Hollande qu’il faut assumer la réforme et ne pas essayer d’être dans l’esquive et le louvoiement. Quelle est la réforme que nous [la droite] pourrions voter ? Selon moi, il ne faut pas toucher au pouvoir d’achat des retraités (…), il ne faut pas toucher non plus aux cotisations des actifs et des entreprises (…), il faut allonger la durée de cotisation et retarder l’âge légal de départ à la retraite jusqu’à 65 ans. (…) Il faut y aller progressivement (…) Nous avons tout déverrouillé [la droite], il faut aller plus loin ! » A propos du leadership de l’UMP et le climat de confusion qui règne au sein du parti : « La question du leadership, on ne va pas la régler maintenant. Il n’y a pas de leader incontesté suite aux élections de novembre, il y a l’hypothèse du retour de Nicolas Sarkozy et il y a les quadragénaires qui ont envie d’exister. Donc dans cette situation, il faut réunir le comité qui rassemble l’ensemble des sensibilités de l’UMP et on fixe la ligne. Cette direction collégiale peut fonctionner si on met les sujets de fonds sur la table et si on prend une position commune. »

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