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Stanislas Guerini "choqué" par les propos du 1er adjoint de la Ville de Marseille

par franceinter

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Stanislas Guerini, député de Paris délégué général de LREMest l’invité de Questions Politiques ce dimanche.Plus d'infos : https://www.franceinter.fr/emissions/questions-politiques/questions-politiques-20-septembre-2020

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Stanislas Guérini : "Quand on mène une guerre, l'heure n'est pas aux excuses, l'heure est à l'action. C'est ce que le gouvernement fait depuis les premiers jours."
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Jordan Bardella : "Il ne faut pas mentir à nos compatriotes : beaucoup d'entreprises seront probablement contraintes de mettre au chômage une partie de leurs salariés. Il faut tout faire aujourd'hui pour empêcher cela."
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Jordan Bardella : "Si les conditions l'exigent, il faudra nationaliser des entreprises. A partir du moment où une entreprise est en difficulté, elle doit pouvoir recevoir le soutien de l'État."
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Stanislas Guérini : "La catastrophe économique et sociale qui est devant nous est de grande ampleur. Chacun devra contribuer pour y faire face, mais il est largement prématuré de poser aujourd'hui la question du temps de travail dans les entreprises"
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Stanislas Guérini : "Les autorités sanitaires elles-mêmes sont divisées quant aux réponses à apporter à la question du port du masque. La seule certitude, c'est que ce qui sauve des vies, c'est le confinement et le respect des règles sanitaires."
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Stanislas Guérini : "Il ne faut en aucune façon qu'il y ait une mise en concurrence des autorités administratives."
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Jordan Bardella : "Le confinement est la responsabilité de tous. Plus vite les Français respecteront le confinement, plus tôt nous pourrons ressortir."
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Jordan Bardella : "On a des réserves sur le mécanisme européen de stabilité. Bruno Le Maire s'est félicité d'un mécanisme sous conditions. Et la condition va évidemment être des restrictions budgétaires et des cures d'austérité majeures."
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Jordan Bardella : "On s'est toujours dits prêts à faire l'unité nationale, à condition qu'on nous dise la vérité. Quand 76% des Français considèrent que le gouvernement leur a menti à propos des masques, c'est très difficile de faire l'union nationale."
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Jordan Bardella : "Beaucoup de nos compatriotes accepteraient de payer un impôt important s'ils avaient un service public irréprochable. Or aujourd'hui on paie beaucoup d'impôts pour un service public dégradé, je pense notamment à l'hôpital."
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Jordan Bardella : "A la sortie du confinement il faudra d'ores et déjà commencer par tester tous ceux qui travaillent. Dans un second temps, nous croyons qu'il faudra généraliser le port du masque pour l'ensemble de la population"
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Jordan Bardella : "C'est notre rôle aussi de faire des propositions, et ce serait bien que le gouvernement nous entende. Je me dis que par péché d'orgueil, ils ont tardé à réagir."
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Jordan Bardella : "On n'a malheureusement pas d'autres choix, si on souhaitait réfléchir au déconfinement, il faudrait des masques, des tests, que nous n'avons pas à l'heure actuelle."
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Jordan Bardella : "On est dans un pays où on a l'une des plus lourdes fiscalités du monde, et en même temps on n'a pas de masque, de bouts de tissu avec des élastiques, à fournir à nos soignants. Il faut mettre en place une économie de guerre."
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Stanislas Guérini : "Ce qui est certain, c'est que nous n'avons pas gagné la guerre contre ce virus, même si nous avons gagné une première bataille, parce que l'hôpital public a tenu."
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Stanislas Guérini : "Les mesures en faveur des plus précaires sont à prendre maintenant, et peut-être devrons-nous les renforcer. On ne peut pas penser les principes de l'après en les dissociant de ceux qui doivent guider notre action maintenant."
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Stanislas Guérini : "Tous les pays du monde ont été pris au dépourvu face à cette crise sanitaire. Est-ce que le gouvernement a réagi suffisamment rapidement ? Je le pense."

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