SEANCE, Table ronde sur le projet de création de Lyon Métropole et Aix Marseille

par publicsenat

SEANCE le 25/04/2013 à 10h30 Le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb, a mis en avant vendredi le modèle de la Métropole lyonnaise, qui devrait aboutir dès 2015, alors que la réforme sur la décentralisation passe mal, notamment concernant la Métropole de Marseille. "Ce sont les métropoles qui entraînent le territoire. C'est là que s'invente l'avenir", a martelé M. Collomb aux côtés de Michel Mercier, ex-ministre UDI de la Justice et ex-président du conseil général du Rhône, son binôme dans le pilotage du projet lyonnais. Présentée mercredi en Conseil des ministres, la réforme prévoit la transformation en métropole de Paris, Lyon et Marseille, aux compétences élargies. Le projet de loi "viendra en discussion au Sénat le 27 mai... Et après, tout sera sur les rails, et on n'aura plus qu'à participer, pousser, veiller à ce que tout se passe bien", a ajouté M. Mercier. "Nous avons su convaincre le gouvernement que notre projet était un bon projet. Du point de vue du gouvernement, c'est probablement le seul qui sera novateur en matière d'organisation locale", a assuré l'ancien garde des Sceaux. A grand renfort de présentation Power-Point, les deux défenseurs du projet lyonnais ont présenté le calendrier de création de la métropole de Lyon dans le cadre de la réforme: "conseil de la Métropole élu au suffrage universel direct par fléchage en mars 2014", puis "création prévue de la Métropole au 1er avril 2015". "On va même essayer au 1er janvier" 2015, a ajouté M. Collomb, évoquant l'argument pragmatique d'une date coïncidant ainsi avec l'arrêt des comptes traditionnel de fin d'année. "On voit les difficultés qu'il y a à faire bouger les institutions locales. On a vu l'autre dimanche l'Alsace", a ajouté, compatissant, M. Mercier, évoquant l'échec du référendum sur la fusion des collectivités départementales et régionale en Alsace. "Et peut-être que vous comprenez mieux notre méthode à tous les deux. On a été élus pour faire quelque chose, on y va", a-t-il lancé aux journalistes, dans une allusion aux critiques sur le manque de concertation de MM. Mercier et Collomb.

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