SEANCE, Débat et vote de l'autorisation de prolongation de l'intervention des forces armées au Mali

par publicsenat

SEANCE le 23/04/2013 à 10h30 Débat et vote de l'autorisation de prolongation de l'intervention des forces armées au Mali Le Parlement se prononce lundi sur la prolongation de l'opération militaire française au Mali, dont le dispositif est peu à peu allégé, près de quatre mois après le début des combats contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du pays. Le vote des parlementaires ne devrait pas réserver de surprise, députés et sénateurs ayant jusqu'à présent soutenu massivement l'intervention. Après le démantèlement des réseaux jihadistes par les forces françaises, l'incertitude sur le processus de réconciliation malien et l'avenir politique du pays, clé d'une stabilisation de la région, devraient être au coeur des débats. Fin février, un large consensus s'était dégagé lors d'un premier débat sur l'opération Serval. Lundi, la discussion sera cette fois suivie d'un vote, l'article 35 de la Constitution stipulant que quand la durée d'une opération extérieure excède quatre mois, sa prolongation est soumise à l'autorisation du Parlement. L'intervention française a débuté le 11 janvier, mais les vacances parlementaires programmées dans la première quinzaine de mai ont conduit à avancer le débat. Les soldats français sont actuellement un peu moins de 4.000 au Mali, mais leur retrait a débuté mi-avril avec le retour en France d'une centaine d'hommes. Cinq avions de chasse, Rafale et Mirage 2000 D, ont également été désengagés. Un retrait dont le président François Hollande a répété vendredi qu'il sera "progressif" en "fonction de la situation". La Commission de la Défense et des Affaires étrangères du Sénat s'est déjà prononcée mardi pour la prolongation de l'intervention française. Dans un rapport adopté à l'unanimité par la commission, les sénateurs Jean-Pierre Chevènement (RDSE) et Gérard Larcher (UMP) appellent en revanche à "consolider d'urgence le processus de réconciliation malien". "Le dialogue avec le nord, qui n'a pas commencé, est le noeud gordien de la reconstruction de l'Etat et de la refondation politique du Mali", écrivent-ils. La volonté des autorités maliennes à promouvoir "une véritable réconciliation" n'étant pas, selon eux, totalement avérée.

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