Roselyne Bachelot : "Le mensonge [de Claude Guéant] était avéré. J’ai dit une évidence"
par publicsenat
L'invité politique Le 13 mai 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique, Roselyne Bachelot, chroniqueuse dans l’émission Le Grand 8 et ancienne Ministre de la Santé Invitée de Gilles Leclerc et Guillaume Durand Extraits A propos de ses projets en politique : « Je ne reviendrai jamais en politique officielle dans un poste de responsabilité dans un parti. » A propos des critiques des proches de Nicolas Sarkozy à son encontre : « Je crois qu’il faut que mes amis comprennent que j’ai changé de vie. Je fais une analyse politique lucide, bienveillante sur certains points, plus réservée sur d’autres. Nicolas Sarkozy, c’est pas une icône dans une niche, c’est pas la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle. (…) Mes amis politiques sont encore dans leurs carrières politiques. (…) Il y a peut-être un petit fond de machisme derrière tout cela. (…) Pour ces gens-là, sans doute une femme n’a-t-elle qu’un droit, c’est de se taire et de jouer les rôles de groupie, ça n’a jamais été mon cas. » A propos de Claude Guéant (« soit un voleur soit un menteur » selon elle) : « J’ai fait une analyse qui n’a pas été démentie. La présomption d’innocence ne vaut pas jusqu’à l’établissement de la culpabilité mais jusqu’à la révélation du mensonge. Le mensonge était avéré. J’ai dit une évidence qui est maintenant reconnue par tous. Je remarque que du côté de Nicolas Sarkozy, le silence est assourdissant, d’une certaine façon, cela confirme mes propos sur Claude Guéant. » A propos de François Fillon : « Je choisis un candidat en raison de principes. (…) La campagne de Nicolas Sarkozy m’a bouleversée par la ligne politique dite de droitisation. (…) [François Fillon] est contre l’alliance avec le Front national « parce que le Front national n’est pas dans le cercle républicain ». (…) » A propos de Nicolas Sarkozy : « Si Nicolas souhaite être candidat, il n’a pas un droit de préemption. (…) il devra se plier à la règle des primaires. » A propos de la rencontre de François Hollande avec la Commission européenne mercredi et de sa conférence de presse : « L’échéance bruxelloise est beaucoup plus importante que la conférence de presse de François Hollande dont je crois il n’y a pas beaucoup à attendre. Il y a un certain nombre d’icebergs qui menacent l’Europe et qui sont de natures très différentes : l’éventuel résultat des élections allemandes et de l’inévitable proposition institutionnelle qui suivra de la part de la chancelière et à laquelle la France n’est absolument pas préparée ; la fin du moratoire sur la libre circulation des personnes en provenance de la Bulgarie et de la Roumanie (…) ; la Grèce qui va être à la tête de l’Europe, tout ça sur fond d’un accord intergouvernemental qui a été mis en pièces par le Parlement européen. Nous naviguons entre les récifs. Je ne sens pas du tout François Hollande prêt à mener le navire de la France en Europe. (…) Le répit acte la mauvaise santé de la France. » A propos de la suppression d’Hadopi : « Il faut savoir par quoi on va le remplacer. (…) Si finalement, c’est Hadopi sous un autre nom, pourquoi pas. Si c’est livré au bon vouloir des marchés de contenu culturel, c’est évidemment un désastre. »
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