Leyla McCALLA, un folk créole
par liberation
C’est l’une des découvertes marquantes de l’année. Née à New-York de parents haïtiens, Leyla McCalla a délaissé une carrière de violoncelliste classique pour se consacrer aux musiques populaires: blues, folk ou airs traditionnels de son pays d’origine. A la Nouvelle-Orléans, elle a trouvé un climat favorable à sa démarche et s’est faite connaître en jouant dans la rue des berceuses haïtiennes et des suites de Bach. Après une année passée à tourner avec le groupe Carolina Chocolate Drops, elle publie son premier album, The Vari-Coloured Songs (Dixiefrog), où elle rend hommage à ses racines haïtiennes autantqu’à l’écrivain afro-américain Langston Hugues, dont elle a mis les poèmes en musique. Après avoir ravi le public du New Morning le mois dernier, en première partie de Mavis Staples, la voici pour trois soirs au Duc des Lombards à Paris. A lire aussi Leyla McCalla, le folk bat le pavé
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