Législatives. À Montreuil, la société civile fait son meeting au coté du Nouveau Front populaire
par humanite-fr
Cette soirée animée par l'universitaire Julia Cagé, et placée sous le signe de l'unité, avait pour but de mettre à l'honneur les personnalités de la société civile et des syndicats proches du Nouveau Front populaire. Sur une scène en plein air devant la mairie de Montreuil, plusieurs centaines de sympathisants de gauche ont vu se succéder de nombreuses personnalités de la société civile comme l'économiste Thomas Piketty ou la responsable de la CGT, Sophie Binet.« Si le Front populaire gagne les élections, ce décret (de l'assurance chômage) ne sera pas mis en œuvre et ensuite il faudra discuter de quelle assurance chômage pour demain », souligne l'économiste Michaël Zemmour.Pour le charismatique Manès Nadel, la mesure principale qui doit être mise en place dès la rentrée, c'est l'abrogation de Parcoursup. « Parcoursup est une machine à broyer l'avenir des lycéens et lycéennes alors l'urgence c'est d'en sortir », martèle le jeune syndicaliste.Les différentes formations politiques du Nouveau Front populaire ont à nouveau montré leur unité aux cotés de la société civile. Le leader du PS Olivier Faure, la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, le sénateur et porte-parole du Parti communiste français Ian Brossat et l'ancienne présidente du groupe insoumis à l'Assemblée, Mathilde Panot ont tous répondu présents à l'évènement."Je rêve d'un gouvernement qui permettra d'associer des Julia Cagé, des Thomas Piketty des Michaël Zemmour", a lancé Olivier Faure, en appelant à "faire ensemble le serment de rester unis jusqu'à la victoire". "Qui aurait pu croire qu'en quatre jours les chefs de parti se mettraient d'accord sur un accord électoral pour changer la vie des gens?", s'est félicitée Marine Tondelier, promettant que le Nouveau Front populaire "n'est pas un coup d'un soir et ne fait que commencer".Pour Fabien Gay, directeur du journal l'Humanité, la priorité est avant tout l'augmentation des salaires et des pensions de retraite. « Il ya besoin, les gens ne peuvent plus payer leurs factures. En tant qu'élu au Blanc-Mesnil, le 10 du mois, les gens ne font plus les courses, ils n'ont plus un rond ».
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