Le Parlement supprime la possibilité de contrôler les médias pendant l'état d'urgence
par LCP
A la quasi-unanimité, l’Assemblée nationale a adopté par 551 voix contre 6 le projet de loi sur l’état d’urgence. Le texte permet un passage à trois mois de l’état d’urgence, bloque les sites Internet faisant l’apologie du terrorisme et élargit les possibilités d’assignations à résidence.En revanche, la possibilité de contrôler les médias, incluse dans la loi de 1955, a été supprimée. Une possibilité qu’une quinzaine de députés socialistes ont pourtant tenté de rétablir en commission des Lois mercredi.A l’image de la députée de Paris, Sandrine Mazetier : "La pulsion des médias. La pulsion de l’information. La pulsion du direct. Involontairement, peut amener des médias à diffuser en direct sur les réseaux sociaux des informations qui peuvent mettre en danger nos concitoyens, mettre en danger les forces de l’ordre."Le patron des députés socialistes Bruno Le Roux a mis fin au débat en déclarant à la tribune de l’hémicycle que "aucune restriction des
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