Jean François Copé : "Je n’accepterai pas que Monsieur Hollande continue d’incarner la Morale"

par publicsenat

L'invité politique Le 17 avril 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique, Jean-François Copé, Secrétaire générale de l’UMP Invité de Guillaume Durand et de Gilles Leclerc Extraits A propos de l’affaire Cahuzac : «C’est l’affaire de la justice, c’est à elle de faire la lumière sur cette affaire qui comporte beaucoup de zones d’ombre. Pour le reste, il y a un sujet politique qui demeure : François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici, Manuel Valls, Christiane Taubira, toutes ces hautes personnalités politiques étaient-elles au courant ? L’UMP a toujours été très attachée au respect de la présomption d’innocence et nous avons toujours veillé à être très attentifs. Mais lorsque les faits sont avérés et extrêmement grave, notre rôle d’opposant est de questionner sans relâche l’exécutif. (…) Je n’accepterai pas que Monsieur Hollande continue d’incarner la Morale. A propos de la situation économique : L’évènement du moment ce sont les prévisions du FMI qui sont extrêmement inquiétantes pour la France. Tous les ingrédients ont été mis en place pour anémier la croissance et l’économie. Le pays est étranglé par le matraquage fiscal : 32 milliards d’impôts en 11 mois, c’est totalement irresponsable. Je suis très inquiet car je sais qu’une autre politique est indispensable : la politique de l’offre.» A propos des élections municipales: «Elles peuvent être l’occasion pour les Français de sanctionner le Président Hollande et sa politique. Le problème de ce gouvernement, c’est qu’il y a un discrédit d’autorité et de compétences. (…) La Vème République, ce sont des institutions solides, c’est d’ailleurs ce qui permet à François Hollande de tenir. Depuis 1958, le fonctionnement est celui d’un tandem : Président et Premier Ministre. La difficulté c’est que nous avons deux personnalités faibles. (…) Il faut un changement de gouvernement puisque ce gouvernement est totalement discrédité. Changer un gouvernement est un prétexte pour changer de politique. (…) Il faut un choc politique, un rendez-vous de vérité. Nous sommes dans un moment proche de 1958, il faut faire des réformes courageuses.» A propos des manifestations et du mariage pour tous: «Ce qui m’inquiète ce sont les tensions, les dérapages. Je n’accepterai certainement pas que Monsieur Ayrault de son côté traite les Français qui manifestent de casseurs. On ne peut pas lorsque l’on est de gauche avoir toutes les indulgences pour la CGT quand elle manifeste et avoir les mots les pires pour ces centaines de milliers de Français, pour l’essentiel des familles, qui viennent dire leur opposition à ce qui est pour eux aujourd’hui un cas de conscience à savoir la question, si ce n’est du mariage, de l’adoption par les couples homosexuels. (…) Ils ont refusé que l’on fasse un référendum, ils ont refusé les états généraux de la famille et enfin ils ont refusé le débat parlementaire puisqu’ils font ce coup de force qui consiste à imposer dans un temps limité un débat à l’assemblée. Tout ceci est générateur de mécontentements.»

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