Félix Valloton au Grand Palais
par liberation
Cinquante ans après l’exposition au Musée national d’art moderne en 1966, le Grand Palais à Paris accueille une rétrospective, jusqu’au 20 janvier, du peintre Félix Vallotton (1865 - 1925). À cheval sur deux siècles, sur deux cultures, l’artiste Suisse s’est formé à Paris, à la fameuse Académie Julian. À moins de trente ans, il se taille une renommée internationale grâce à ses gravures sur bois. À partir de 1899, le graveur cède le pas au peintre, qui laissera plus de 1700 tableaux à sa mort, en 1925. L’exposition s’articule autour de dix axes aux intitulés évocateurs des motivations esthétiques, sociales et politiques de l’artiste comme de la personnalité complexe de l’homme, que ses amis surnommaient «le nabis étranger». Isabelle Cahn, conservateur en chef au musée d’Orsay, et commissaire de l’exposition, analyse pour Libération une des toiles de Félix Vallotton : «Intérieur avec femme en rouge de dos», 1903. Kunsthaus Zürich. «Comme dans les films d’Hitchcock, il y a cette idée de suspense», explique-t-elle. «Félix Vallotton : le feu sous la glace». Jusqu’au 20 janvier, Galeries nationales du Grand Palais, Paris-8e, grandpalais.fr
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