Ça Vous Regarde - Le débat : Malbouffe: chronique d'un désastre annoncé?

par LCP

Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes le 22 février. Grande vitrine commerciale, il est aussi un rendez-vous incontournable pour les politiques qui s’y pressent pour être photographiés avec les agriculteurs mais aussi la star du salon, Bella la vache. Fin de la séance le 2 mars.Au-delà des belles images, les grandes marques du secteur agroalimentaire sont de plus en plus nombreuses à monter un stand durant cet événement qui réunit près de 700.000 visiteurs. Leur objectif : redorer leur image, jouer la transparence auprès du grand public et rencontrer les agriculteurs qui les fournissent. Ainsi, parmi les vaches et les cochons, on trouve aussi Carrefour, Auchan ou Intermarché mais aussi McDonald. Récemment, Stéphane Le Foll a relancé un concept imaginé et réalisé par Pierre Rabhi dans les années 60 : l’agroécologie. Selon le paysan et penseur, il faut repenser l’agriculture et en faire une réelle alternative sociale. La définition de l’agroécologie, qui ne se limite pas au bio, version Stéphane Le Foll diffère quelque peu de la première. Elle a été définie dans le projet de loi d’avenir sur l’agriculture comme un « système de production privilégiant l’autonomie des exploitations agricoles et l’amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d’énergie, d’eau, d’engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires ».Selon Laurent Rosso, auteur de « Agroalimentaire et risques sanitaires », aux Editions L’Harmattan les « Français possèdent un profil de consommateur spécifique avec un goût affirmé pour des produits « vivants » garantissant textures et arômes exceptionnels ». Un défi pour les industriels et peut-être une chance de s’approcher davantage d’une agriculture raisonnée…Arnaud Ardoin en débat avec ses invités.

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux