Ça Vous Regarde - Le débat : Cuisine française : toujours à l'honneur ?
par LCP
Chaque soir, Arnaud Ardoin et ses invités débattent avec vous, dès 19h45, en direct sur www.lcp.fr.Cuisine française : toujours à l’honneur ?A quelques jours des festivités de Noël, la question des menus est dans toutes les bouches. Que va-t-on manger ? Fruits de mer, foie gras, chapons, truffes, accompagnés de vins et de champagnes sélectionnés avec soin seront sur de nombreuses tables … Malgré la crise, le budget du repas de Noël des Français augmente de 2% pour s’établir à 175 € selon le cabinet Deloitte.Pourtant, à côté de ces produits d’exception et chers, au quotidien on se serre la ceinture sur les dépenses alimentaires.Une étude "Budget de famille" publiée en juillet 2013 par l’Insee révèle que davantage de ménages jugent les dépenses alimentaires prioritaires. Pour une partie des foyers les plus modestes, faire face aux dépenses alimentaires est devenu plus difficile. Quand 11% de ces ménages y étaient particulièrement attentifs en 2005, ils étaient 16% en 2011. Entre 1979 et 2005, le poids de l’alimentation a baissé de 9 points chez les 20 % de ménages les plus modestes, alors qu’il n’a pas changé chez les 20 % de ménages au niveau de vie le plus élevé. Depuis 2005, ce rattrapage s’est atténué. Le phénomène doit être rapproché du recul, depuis 2008, du niveau de vie de la moitié la moins aisée de la populationL’arrêt de la baisse du poids de l’alimentation dans la consommation des ménages peut sans doute refléter d’autres phénomènes, comme un changement de comportement des consommateurs, plus sensible à la qualité de l’alimentation. Pour les plus modestes, toutefois, elle semble traduire surtout le renforcement de la contrainte budgétaire dans un contexte de crise économique.Alors que les consommateurs demandent plus de transparence après le scandale des lasagnes au cheval, l’hiver dernier, auquel s’est ajouté ces derniers jours celui d’un nouveau trafic de viande de cheval ayant servi à des expérimentation découvert en France mais à ramification européenne, le gouvernement français a regretté mercredi dernier la position réservée de la Commission européenne sur l’étiquetage de l’origine des viandes dans les plats préparés, lui demandant de revoir sa copie .Arnaud Ardoin en débat avec ses invités.Invités :Jean Lassalle, Député non inscrit des Pyrénées-Atlantiques, auteur de "Le retour du citoyen", Éditions du Cherche Midi (2012)Germinal Peiro, Député PS de DordognePérico Légasse, Rédacteur en chef de la rubrique vin et gastronomie chez Marianne. Auteur du "Dictionnaire impertinent de la gastronomie, avec des illustrations de Tignous", Éditions François Bourin (2012)
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