Ça vous regarde - Emmanuel Macron : l'appel aux « forces républicaines »
par LCP
GRAND DÉBAT / Emmanuel Macron : l'appel aux « forces républicaines »« Le récap » par Bruno Donnet Pas de « coalitions gouvernementales » mais la possibilité d'un « pacte législatif » : c'est en ces termes que Laurent Wauquiez a pris la parole à l'Assemblée concernant la formation d'une potentielle alliance avec le camp des macronistes. Juste avant cette déclaration, le député de Haute-Loire a par ailleurs annoncé la rebaptisation du parti « Les Républicains » qui portera dorénavant le nom « Droite républicaine ». Dans la même journée, Emmanuel Macron a fait parvenir, via la presse régionale, une « lettre aux français » dans laquelle il déclare que personne n'aurait remporté les élections législatives étant donné qu'aucune force politique n'aurait obtenu à elle seule « une majorité suffisante » et que les blocs ou coalitions qui pourraient ressortir de ces élections seraient « tous minoritaires ». Le Président appelle cependant toutes les « forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines » à participer à la constitution d'une « majorité solide ». Les députés élus le 7 juillet 2024 seront-ils capables de répondre à cet appel ?Invités :- Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction et éditorialiste au « Figaro »- Marc Lazar, professeur émérite d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po- Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP - Dominique Rousseau, professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-SorbonneEn duplex : - Anne-Laure Blin, députée « Droite républicaine » du Maine-et-Loire - Dieynaba Diop, députée socialiste des Yvelines, porte-parole du PSGRAND ENTRETIEN / Agnès Pannier-Runacher : du ministère à l'Assemblée « Aller chercher des compromis, des coalitions » : c'est la vision parlementaire défendue par Agnès Pannier-Runacher, ancienne ministre de la Transition énergétique dans le gouvernement Borne. Élue pour la première fois comme députée Renaissance dans la 2e circonscription du Pas-de-Calais, elle reconnaît toutefois qu'elle n'a pas bénéficié d'un vote d'adhésion, après le désistement de son concurrent du Nouveau Front populaire au second tour pour faire barrage à l'extrême-droite. Figure de l'aile gauche de la macronie, tout comme Sacha Houlié - qui a décidé de ne plus siéger dans le groupe Renaissance - elle ne va pas aussi loin mais souhaite désormais avoir « une liberté de vote » par rapport à son groupe. Agnès Pannier-Runacher se désolidarise notamment de la réforme de l'assurance-chômage, mise en pause récemment par Gabriel Attal. Une telle position est-elle tenable au sein d'un groupe parlementaire ?Grand témoin : Agnès Pannier-Runacher, députée Renaissance du Pas-de-Calais, ministre déléguée auprès du ministre de l'agricultureLES AFFRANCHIS Carole Barjon, éditorialiste politique « Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCPÇa vous regarde, votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Myriam Encaoua, en prise direct
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