Ça vous regarde - Emmanuel Macron après la dissolution : tenté par la stratégie du « ni-ni » ?
par LCP
- Grand témoin : Thomas Piketty, économiste, directeur d'études à l'EHESS, professeur à l'école d'économie de Paris et co-auteur de "Une histoire du conflit politique" (Seuil)GRAND DÉBAT / Emmanuel Macron après la dissolution : tenté par la stratégie du "ni-ni" ? « Le récap » par Bruno Donnet Quelle consigne de vote donner en cas de duels RN-LFI au second tour des prochaines législatives ? C'est la question que se pose actuellement le camp présidentiel, dont les ténors se sont retrouvés le 26 juin 2024, en visioconférence, autour d'Emmanuel Macron. Bilan de cette réunion : la stratégie du « ni RN, ni LFI » semble faire consensus. Une grave erreur selon l'ancien Premier ministre socialiste, Jean-Marc Ayrault, qui pointe l'irresponsabilité des marconistes. Même reproche formulé par la patronne des Écologistes Marine Tondelier. Elle cosigne une tribune dans « Le Monde » prônant le désistement des « forces démocratiques » pour faire barrage au RN au second tour. Olivier Faure (Parti socialiste), Raphaël Glucksmann (Place Publique) ou encore les anciens ministres Clément Beaune et Aurélien Rousseau, font aussi partie des signataires. Le Président élu en 2017 et en 2022 sur sa promesse de faire barrage à l'extrême-droite reviendra-t-il sur sa position ?Invités :- Anne-Charlène Bezzina, politologue, maîtresse de conférences en droit public - Yaël Goosz, éditorialiste et chef du service politique de France Inter - Stéphane Zumsteeg, directeur du département opinion à l'institut de sondage Ipsos- Sophie de Ravinel, grand reporter au Figaro GRAND ENTRETIEN / Thomas Piketty : le programme économique du Nouveau Front Populaire, un matraquage fiscal ? Depuis la publication du programme du « Nouveau Front Populaire », de nombreuses mesures proposées ont fait débat, notamment celles qui concernent le domaine de l'économie et plus généralement le financement du programme. Bruno Le Maire le décrit ainsi comme un « délire total » qui ne correspondrait « absolument pas aux attentes du temps ». L'économiste Olivier Blanchard a par exemple indiqué au sujet de l'augmentation du SMIC, mesure phare du programme, qu'elle « provoquera la faillite de nombreuses entreprises » et un recul de la croissance. Face à ces critiques, le NFP a cependant reçu le soutien de plusieurs économistes comme Julia Cagé ou Thomas Piketty. Ce-dernier a notamment félicité le mouvement en soulignant qu'il était le seul à « dire où il va prendre l'argent » pour financer son programme. Grand défenseur d'un nouvel impôt sur la fortune pour financer les services publics et la protection sociale, l'auteur et directeur d'études à l'EHESS soutient le programme de l'union de la gauche. Comment évalue-t-il le débat et les oppositions du monde politique et intellectuel face aux mesures économiques du NFP ? - Grand témoin : Thomas Piketty, économiste, directeur d'études à l'EHESS, professeur à l'école d'économie de Par
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