Ça vous regarde - Budget : les fonctionnaires dans le collimateur
par LCP
GRAND DÉBAT / Budget : les fonctionnaires dans le collimateur « Le récap » par Valérie Brochard Dans une interview au Figaro le 27 octobre 2024, Guillaume Kasbarian a déclaré : « nous voulons passer le nombre de jours de carence des fonctionnaires d'un à trois, comme dans le privé ». Le ministre de la Fonction publique, de la simplification et de la transformation de l'action publique jette ainsi un pavé dans la mare. Il s'appuie sur un rapport de l'Inspection Générale des Affaires Sociales qui constate un écart net : les fonctionnaires posent en moyenne 14,5 jours d'arrêt de travail par an quand les salariés du privé ne prennent que 11,5 jours par an. En augmentant le nombre de jours non indemnisés par la sécurité sociale, les macronistes veulent lutter contre « les arrêts maladie de confort », comme l'a défini le député « Ensemble pour la République », Jean-René Cazeneuve. Le gouvernement envisage toutes les pistes pour parvenir à faire 60 milliards d'euros d'économies : quitte à se mettre les fonctionnaires à dos ? Invités :- Sarah Legrain, députée LFI de Paris,- Véronique Louwagie, députée « Droite Républicaine » de l'Orne,- Christian Grolier, secrétaire général de FO Fonction publique, - Fanny Guinochet, journaliste économique à « France Info » et à « La Tribune ».INTERVIEW FRANC-PARLER / Élisabeth Borne : « Vingt mois à Matignon », ou l'expérience d'un chemin de croix ? Le 29 octobre 2024, Élisabeth Borne a choisi de retirer sa candidature à la tête du parti présidentiel. Elle laisse ainsi le champ libre à Gabriel Attal pour devenir secrétaire général de « Renaissance ». Quelles sont les raisons qui ont motivé sa décision ? Certains éléments de réponse se trouvent certainement dans son livre « Vingt mois à Matignon ». « Je ressens sinon l'envie, du moins la nécessité de revenir sur mon expérience du pouvoir pour expliquer des décisions, rétablir des vérités, corriger certaines présentations caricaturales, donner mon récit de cette page d'histoire, et surtout présenter les enseignements que j'en tire pour l'avenir », résume Élisabeth Borne dans son livre. En révélant la brutalité d'une fonction qui bouscule la frontière entre vie professionnelle et vie privée, la deuxième Première ministre de l'Histoire de France s'attarde sur sa pratique du « militantisme féministe par la fonction ». Dès son discours lors de sa nomination, elle avait annoncé son ambition : « Je ferai le maximum pour qu'on retienne qu'une femme peut être Première ministre pour sa compétence, son sens politique, sa capacité à affronter les crises, au-delà de son genre ». De la réforme des retraites à la loi immigration, quelle trace Élisabeth Borne souhaite-t-elle laisser dans l'Histoire ? Grande invitée : Élisabeth Borne, ancienne Première ministre et autrice de « Vingt mois à Matignon » (Flammarion)LA QUESTION QUI FÂCHE / LFI à l'Assemblée : fini le « boxon » ? - Antoine Oberdorff, journaliste politique à « L'Opinion »,- Hadrien Mathoux, rédacteur
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