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Bondy Blog Café : Pierre Gattaz, président du MEDEF

par LCP

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A propos de son image et de celle du monde de l’économie en général« Le problème qu’on a en France, c’est qu’on n’a pas complètement basculé dans la compréhension du fonctionnement du monde, de l’économie de marché et de l’entreprise. Si vous voulez, en France, on a l’impression que l’entreprise pendant longtemps n’a pas été aimée, pas été comprise, on a toujours dénoncé des abus. Alors que l’entreprise, c’est l’endroit où on a 70 à 80 % des solutions aux problèmes du pays. C’est pourquoi je me suis présenté au Medef, j’en avais marre de voir mon pays tomber, tout simplement. Parce que je vois des pays comme l’Allemagne, comme l’Angleterre, qui s’en sortent, et nous on continue d’avoir des lois anti-économiques, ce n’est pas bon, on a un chômage à 11%. Il faut faire comprendre qu’il y a un lien complet entre un pays qui se développe bien, la création de richesse d’un pays et la création d’emploi. »Sur le positionnement économique de François Hollande« Ce que je dis c’est qu’il a eu une révélation le 31 décembre, j’ai applaudi à son discours. Il s’est rendu compte que le pays allait dans le mur. (…) Je pense qu’il a compris que tous les pays du monde qui réussissent actuellement jouent la compétitivité de leur pays et donc jouent les entreprises. »Sur son élection à la tête du Medef et l’éviction de Geoffroy Roux de Bézieux« Il y a une conjoncture. Geoffroy Roux de Bézieux, qui est un type remarquable, sera peut-être le prochain ou le suivant. Le patronat, les chefs d’entreprise se reconnaissaient sans doute un peu plus en moi parce que je suis international, j’exporte, etc., et c’est une société familiale. C’est tout. (…) On a décidé de ne pas se castagner, trois semaines avant. Parce que les trois dernières semaines de toutes élections, vous y allez, vous faites des petites phrases horribles. Et on s’est dit avec Geoffroy et avec Patrick Bernasconi, est-ce qu’on n’aurait pas intérêt à s’unir, tout simplement. On a fait une sorte d’union sacrée. »Le patronat aujourd’hui ? Les entreprises du CAC 40 ou les petites entreprises qui innovent ?« (…) Des personnes qui sont porteuses d’un projet, qui prennent les risques et qui créent. (..) Je le dis, celui qui embauche une personne, c’est un héros parce qu’on a un problème d’emploi. S’il embauche dix personnes, il devrait avoir le Mérite national et s’il embauche cent personnes, il devrait avoir la Légion d’honneur. »Les problématiques des entreprises en France« Les deux épouvantails de la France : la fiscalité et la législation du travail »Le positionnement du Medef« En France, on politise tout ! Il faut être à droite ou à gauche. Moi je suis contre ! Pour moi, l’entreprise, elle est au-dessus ou au-dessous, elle n’est ni à gauche, ni à dro

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