Belmondo, itinéraire d’un enfant du cinéma : 7 scènes cultes à (re)découvrir

par humanite-fr

L'Humanité vous propose de (re)découvrir quelques extraits de films incontournables du monstre sacré du cinéma français.Vous ne réussirez jamais dans ce métier avec votre physique !" Ce jugement n'a pas empêché Jean-Paul Belmondo, avec sa gouaille, de devenir le "Magnifique" dans le coeur des Français et un monstre sacré du cinéma.De "Pierrot le fou" à "L'As des as", l'acteur au charisme exceptionnel a eu l'itinéraire d'un enfant gâté du cinéma, champion du box-office, avec quelque 80 films et 50 ans de carrière.A l'écran, il est tour à tour star de la Nouvelle Vague et flic ou truand dans des films grand public.Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, le jeune Belmondo grandit dans une famille d'artistes. Son père est un sculpteur reconnu. Lui aime faire le pitre et rêve de théâtre.Après des petits rôles au théâtre et au cinéma, il fait la rencontre qui scelle son destin, en la personne de Jean-Luc Godard. "C'est lui qui m'a fait aimer le cinéma (...) Avant « A bout de souffle », on m'avait tellement dit que je n'étais pas bon que je doutais, confiait en 2001 Jean-Paul Belmondo.Ce premier rôle clef, en 1960, aux côtés de Jean Seberg, le propulse sur le devant de la scène. Lui au départ si réticent vis-à-vis du septième art devient vite une vedette. Et, avec Alain Delon, l'un des deux monstres sacrés du cinéma français.Acteur emblématique de la Nouvelle Vague ("Moderato Cantabile", "Pierrot le fou"), il se tourne vite vers les comédies et les aventures rocambolesques où il enlace les plus belles actrices, de Catherine Deneuve à Sophia Loren en passant par Claudia Cardinale et Françoise Dorléac.Passionné de boxe gamin, il rêve de Marcel Cerdan. Il privilégie ensuite les rôles très "physiques" avec moult cascades, sans doublure, et coups de poing. C'est la période des superflics, des macho bagarreurs et des truands: "Borsalino", "Le Magnifique", "Flic ou voyou", "Le Professionnel" ou encore "L'As des as".Avec sa mort, la France perd une figure du cinéma français, incarnant le talent, l'audace et l'insouciance.Les obsèques de Jean-Paul Belmondo, décédé lundi 6 septembre à l'âge de 88 ans, se dérouleront vendredi à 11H00 en l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris.Un hommage national doit lui être rendu jeudi aux Invalides, a annoncé mardi l'Elysée.

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux