Voyage au coeur du mystère des exoplanètes
par euronews-fr
Dans Space, Jérémy Wilks vous emmène ce mois-ci à l’observatoire de Genève, la “maison” des experts en exoplanètes, ces planètes qui sont en dehors de notre système solaire. A ce jour, 3.559 d’entre elles ont été découvertes, mais les scientifiques pensent qu’il en existe des millions dans la Voie Lactée. La première exoplanète qui a été découverte est une planète géante gazeuse similaire à Jupiter, en orbite autour de son étoile. Cette découverte, faite en 1995 par le professeur Michel Mayor de l’Université de Genève, a donné le coup d’envoi d’une révolution en astronomie. Une révolution qui part de l’existence prouvée d’une exoplanète, à la découverte de 3.559 exoplanètes aujourd’hui. Michel Mayor et Didier Queloz ont reçu le prix Wolf de #physique 2017 pour leur découverte de la 1ère planète extra-solaire en 1995. 1/2— La Recherche (@maglarecherche) 23 janvier 2017 “C’est impressionnant, c’est incroyable qu’en une vingtaine d’années qu’on soit passé d’un rêve – ‘Est-ce qu’il y a des planètes qui tournent autour des autres étoiles?’ – à une découverte d’un tel grand nombre”, explique Michel Mayor, professeur émérite à l’université de Genève. Ces vingt dernières années, les chercheurs se sont concentrés à chercher des planètes plus petites, comme la nôtre, la Terre. “Maintenant c’est des choses très spécifiques qui excitent les gens – trouver des planètes habitables, rocheuses, donc des planètes comme la Terre, à une distance de l’étoile telle que l’eau sous forme liquide peut exister”, ajoute le scientifique. La grande majorité des exoplanètes ne peuvent pas être observées directement parce qu’elle sont trop ternes à voir comparées aux étoiles brillantes autour desquelles elles tournent. Les scientifiques ont développé deux techniques-clés pour détecter les objets lointains, comme les exoplanètes. C’est ce qu’explique concrètement l’astrophysicien français David Ehrenreich avec deux boules de neige. “Alors on va faire un petit modèle pour expliquer comment on détecte les planètes. J’ai fabriqué deux boules de neige. La petite va servir de planète géante, comme Jupiter, un géante gazeuse, et son étoile, qui est un tout petit peu plus petite que le soleil. La méthode qu’on a développé ici, consiste, parce que on ne peut pas observer la planète directement – à observer les mouvements de l‘étoile qui sont perturbés parce que la planète tourne autour, et ça ça va nous donner la masse de la planète. Maintenant dans certains configurations on a la chance et on va voir la planète passer devant son étoile, et ça c’est qu’on appelle un transit, une petite éclipse, et qui va nous révéler la taille de planète, et c’est ça qu’on va mesurer depuis l’espace avec la mission CHEOPS”, explique le scientifique de la mission CHEOPS. David Ehrenreich’s invited talk about “The CHEOPS mission” is under way at #TOE2014 pic.twitter.com/NeAaPT0IcG— CAUP (@Astro_UP) 15 septembre 2014 CHEOPS est un téléscope de l’agence spatiale européenne (ESA) e
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