Ukraine : l'échec des nationalistes

par euronews-fr

Les Ukrainiens ont été peu nombreux à voter pour les candidats issus des partis de l’extrême-droite. Des formations qui estiment, aujourd’hui, avoir été victimes de la propagande russe, les médias à Moscou ayant eu de cesse, ces derniers mois, de dénoncer les dérives nationalistes et fascistes de Kiev.‘‘J’ignore ce que Poutine va avoir en tête maintenant, mais je suis sûr qu’il va trouver quelque chose pour faire peur aux Russes’‘, explique Ihor Miroshnichenko, député du parti Svoboda.Le parti nationaliste Svoboda obtient seulement 1,3% des suffrages. Pour l’analyste politique Yevhen Mahda, ‘‘il y a une plus grande volonté de stabiliser le pays que de répondre aux appels des radicaux. Le parti Svoboda n’a pas réussi à franchir un palier, et son faible score montre sa véritable influence politique.’‘Oleg Tiagnibok, le chef du parti Svoboda, s‘était imposé sur la scène politique lors de la révolte de Maïdan, Mais durant la période de transition politique, il n’est pas parvenu à rester sous le feu des projecteurs, tout comme les radicaux de Pravy Sektor.‘‘Le parti Svoboda est très estimé par les Ukrainiens de l’ouest et du centre, dit cette femme. Nous n’avons pas voté pour son candidat parce que nous voulions quelqu’un de raisonnable comme Porochenko.’‘‘‘Hier, le candidat de Pravy Sektor à la présidentielle a dit que son but n‘était pas de devenir Président, mais de montrer aux gens qui il était et qu’il était capable de défendre les intérêts des Ukrainiens.’‘Si les électeurs se sont pour l’instant détournés des partis nationalistes, ils pourraient, à l’avenir, être séduits par leurs idées si la crise politique venait à perdurer en Ukraine.

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