Turquie : Diyarbakir en colère après l'arrestation de ses maires

par euronews-fr

La colère de centaines de personnes dans les rues de Diyarbakir, la grande ville du sud-est de la Turquie à majorité kurde. Elles dénoncent l’arrestation des deux maires, jugés par le gouvernement proches de la rébellion kurde.Canons à eau, coups de matraque, grenades lacrymogènes : la police disperse sans ménagement les manifestants .25 personnes ont été interpellées. La police #turque intervient à #Diyarbakir contre un groupe de manifestants qui protestaient contre l'arrestation de la maire,Gülten Kisanak pic.twitter.com/ycPtGygeGc— Turquie360 (@turquie360) 26 octobre 2016 Gültan Kisanak, figure importante de la cause kurde et première femme élue à la tête de Diyarbakir et le co-maire Firat Anli ont été interpellés mardi soir dans le cadre d’une enquête sur de présumées “activités terroristes” liées au PKK. Selon le parquet de Diyarbakir, Mme Kisanak et M. Anli sont notamment soupçonnés d’avoir permis l’utilisation de véhicules municipaux pour les funérailles de membres du PKK tués par les forces de sécurité, d’avoir “incité à la violence” ou encore d’avoir soutenu des appels en faveur d’une plus grande “autonomie”. #Turquie : #Ankara arrête les maires kurdes de #Diyarbakir https://t.co/wR2dOAAIiI— Stephanie Fontenoy (@sfontenoy) 26 octobre 2016 Joli portrait de GultanKisanak par amberinzaman. L'ex détenue de la sinistre prison de #Diyarbakir, arrêtée hier. https://t.co/jSx0SvvNmO— Guillaume Perrier (@Aufildubosphore) 26 octobre 2016 Le Parti démocratique des peuples (HDP), la principale formation pro-kurde du pays, appelle la communauté internationale à “ne pas rester silencieuse”. L’Union européenne a fait savoir qu’elle suivait “les informations très inquiétantes sur ces arrestations”. .FedericaMog and JHahnEU on the arrest of co-mayors of Diyarbakir, #Turkey :https://t.co/zE7ly8wj2Q— EU External Action (@eu_eeas) 25 octobre 2016 Les autorités turques multiplient ces dernières semaines les suspensions et arrestations de responsables locaux et de fonctionnaires accusés de “propagande terroriste” ou de “soutien logistique” pour le compte du PKK. D’autres manifestations pour réclamer la libération des deux édiles ont eu lieu dans le pays comme à Istanbul sous étroite surveillance policière. Source : AFP

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