Tunisie, second tour de la présidentielle qui parachève la transition
par euronews-fr
La Tunisie franchit une nouvelle étape de sa transition démocratique avec le second tour de la présidentielle. Un scrutin très surveillé et sous tension, certes, d’autant qu’un bureau de vote a été ciblé par une attaque dans le centre du pays hier soir – un assaillant a été tué. Mais un moment aussi et surtout historique : près de 4 ans après la révolution de jasmin, plus de 5 millions de Tunisiens sont appelés à choisir librement leur dirigeant. Au premier tour la participation avait frôlé les 65%. “Nous avons des droits et nous devons exercer notre devoir civique, assure une électrice devant un bureau de vote. Si Dieu le veut la Tunisie sera stable et notre avenir sera bon” “On attend que la Tunisie renoue avec son dynamisme, renchérit un homme d’affaires, qu’elle retrouve la position qu’elle occupait depuis des années, qu’elle revienne à sa position géostratégique dans la Méditerranée.” Redonner son prestige à la Tunisie, c’est l’objectif du favori, Beji Caïd Essebsi. Agé de 88 ans, le leader du parti anti-islamiste Nidaa Tounès occupa des fonctions politiques dans la Tunisie de Bourguiba, puis celle de Ben Ali. Son adversaire Moncef Marzouki, opposant historique à l’ancien régime, voit en lui le “retour à l’hégémonie du parti unique”. Les islamistes, avec qui il avait passé un accord politique au sein du gouvernement intérimaire ces dernières années, n’ont pas de donné de consignes de votes. Au premier tour, Essebsi devançait Marzouki de 6 points.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
11:45Économie - Le distributeur Auchan prévoit de supprimer près de 2.400 emplois en France
-
11:40France - Auchan, en grande difficulté, annonce vouloir supprimer plus de 2000 emplois en France
-
11:39Monde - Espagne: une semaine après les inondations, nettoyage et secours toujours en cours
-
11:27Sports - Atlético Madrid : Luis Enrique ciblé pour remplacer Simeone ?
-
07:00Auto - Le centre de Paris devient une zone à trafic limité (ZTL)