Theresa May et les Brexiters à la tête du Royaume-Uni
par euronews-fr
“Quitter l’Union Européenne ne signifie pas quitter l’Europe”. C’est ce qu’a déclaré Boris Johnson après avoir pris ses fonctions de ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni. Sa nomination surprend la presse britannique qui s’inquiète des inimitiés que l’ancien maire de Londres s’est peut-être forgé au long de sa carrière. 10 quotes by Boris Johnson that are even more terrifying now he’s foreign secretary https://t.co/WcQ3PvdxTF pic.twitter.com/icsKKNeFXj— The Independent (@Independent) July 14, 2016 En avril dernier, Barack Obama expliquait qu’en cas de Brexit, la Grande-Bretagne se retrouverait “à l’arrière de la queue” pour les négociations commerciales avec les Etats-Unis. Ce à quoi Boris Johnson réagissait en évoquant “l’aversion ancestrale (...) d’un président en partie kenyan” pour “l’Empire britannique”. “Il y a pas mal de personnes à qui vous devez des excuses, non ? Le président Obama par exemple” a demandé ce jeudi un journaliste au nouveau ministre des Affaires étrangères. “Et bien, je dirais que les Etats-Unis seront en tête de la queue” a répondu Boris Johnson du tac au tac avant de tourner les talons. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a déclaré ne pas avoir “d’inquiétude” quant à Boris Johnson, mais ne pas connaître David Davis, l’homme qui prend la tête du nouveau ministère chargé du Brexit. Il a 67 ans, c’est un europhobe convaincu, il s’occupait de l’Europe dans le gouvernement John Major et, à l‘époque, où on le surnommait “Monsieur Non”. David Davis estime que les négociations pour sortir le Royaume-Uni de l’Union Européenne devraient commencer à la fin de l’année dans le courant de l’année prochaine. Quant à Philip Hammond, il quitte les Affaires étrangères et intègre la résidence du chancelier de l‘Échiquier. Le nouveau ministre des Finances est un eurosceptique qui avait choisi, comme Theresa May, de soutenir malgré tout la campagne en faveur du maintien du Royaume-Uni au sein de l’UE. “La Grande-Bretagne est ouverte aux affaires” insiste-t-il le jour de sa prise de fonction. “Nous ne tournons pas le dos au monde, nous sommes déterminés à conserver notre position tournée vers l’extérieur, déterminés à maintenir à l’avenir la prospérité, la croissance économique et la création d’emplois.” Avant de conduire la diplomatie britannique, Philip Hammond avait détenu le portefeuille des Transport dans le gouvernement de David Cameron. Cet ancien d’Oxford est désormais le numéro 2 du gouvernement britannique et il devra en particulier superviser les accords qui devront être signés pour accompagner le Brexit.
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