Thaïlande : la junte veille à préserver l'économie, après la mort du roi
par euronews-fr
La mort du roi de Thaïlande, et l’année de deuil qui l’accompagne, sont un défi pour l‘économie. Les signaux sont mauvais : crainte de tensions politiques après le disparition de ce roi rassembleur, désintérêt des investisseurs étrangers, et croissance bien en-dessous du reste de la région. Thaïlande: les conséquences économiques de la mort du roi Rama IX https://t.co/To9jy1V5aR #économie— Lavieéconomique (@VieEconomique) 15 octobre 2016 “Il y a beaucoup de facteurs négatifs en ce moment, dit une commerçante. Les autorités interdisent de vendre sur les trottoirs. Les vendeurs n’ont pas d’argent, comme les clients. Les gens achètent ce qui est essentiel pour leur famille, pas du superflu.” Le baht, la monnaie thaïlandaise, et la bourse étaient stables lundi. La junte militaire au pouvoir veille à la stabilité, et promet d’ailleurs que les élections générales auront bien lieu comme prévu l’an prochain. Garant de cette stabilité aussi, le régent, qui a été propulsé automatiquement à cette fonction, puisque le prince a réclamé un “délai” avant de monter sur le trône. Malgré son grand âge, 96 ans, le régent est considéré comme l‘éminence grise du palais, celui qui tire les ficelles. La crémation du roi aura lieu après un an de deuil. C’est seulement après que le prince héritier Maha Vajiralongkorn sera couronné. Pendant cette année les fonctionnaires sont habillés de noir. Et la population aussi, qui se rue sur les vêtements de cette couleur. On est déjà en rupture de stocks, alors les opérations de teinture se multiplient dans le pays.
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