Syrie : les négociations sur l'humanitaire patinent
par euronews-fr
A Genève les négociations sur les questions humanitaires sont à l’arrêt pour l’instant. En milieu de journée opposition et représentants du régime tenaient des réunions séparées pour se préparer à la journée de lundi, où il faudra aborder la délicate question d’un gouvernement de transition. L’opposition qui a présenté une liste de 47 000 détenus réclame toujours un échange de prisonniers, les plus fragiles d’abord : “Nous donnons la priorité, dit le représentant de l’opposition Monzer Akbik, aux femmes et aux enfants, mais aussi aux prisonniers les plus vulnérables, ceux qui sont malades ou qui ont besoin de soins médicaux.” Ce samedi, les deux délégations ont parlé longuement de Homs, la ville assiégée. Selon le médiateur de l’Onu Lakhdar Brahimi, un accord à minima a été trouvé sur l’envoi de convois humanitaires à Homs. Voilà ce qu’en pense avec ironie cet habitant de Homs, appuyé sur des béquilles : ‘Nous attendons de Genève qu’ils lèvent le siège, qu’ils nous offrent des routes sûres pour sortir d’ici. J’ai besoin d’une opération pour ma jambe. Ca suffit. Depuis un an et huit mois on est assiégé et on ne veut plus que Ban Ki-moon s’inquiète encore pour nous, le pauvre, il s’inquiète tellement depuis un an et demi.” Dans ces quartiers bombardés quotidiennement depuis juin 2012, des milliers de Syriens vivent dans des conditions épouvantables et manquent de tout.
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