Situation toujours très instable en Centrafrique malgré l'intervention
par euronews-fr
Les lynchages et les règlements de compte continuent en République Centrafriquaine. Ici à Bangui, des soldats de la MISCA, la force de l’Union Africaine tirent en l’air pour disperser la population civile.Ces habitants de la capitale veulent pénétrer à l’intérieur d’une église où se sont réfugiées des musulmans, assimilés à des soldats de la Séléka, la rébellion à l’origine du coup d’Etat de mars dernier.Ni les forces africaines, ni les 1600 soldats français ne sont pour l’instant parvenus à rétablir le calme dans la capitale centrafriquaine.Depuis une semaine, des exactions ont fait pas moins de 500 morts. Une partie de la population, terrorisée, s’est réfugiée à l’aéroport de Bangui, où sont stationnés les soldats français. 30 000 à 40 000 personnes s’y sont installées.“C’est vraiment la pagaille parce qu’il n’y a personne d’autre ici et nous espérons que d’autres organisations vont faire des choses ici. Il y a beaucoup de monde partout, comme vous pouvez le voir, il n’y a pas de toilettes,et très peu d’eau, c’est juste la pagaille.” confie Tessy Fautsch, coordinatrice médicale pour Médecins sans frontières.Les pistes de l’aéroport sont recouvertes de tentes de fortune. Certains trouvent même refuge dans de vieilles carcasses d’avion. L’objectif premier de la force mandatée par l’ONU est de désarmer les milices responsables des massacres.
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