Se reconstruire, deux ans après le Bataclan
par euronews-fr
Le 13 novembre 2015 à Paris, des djihadistes semaient la mort au Stade de France, sur les terrasses et pendant un concert au Bataclan.Cette nuit-là, 130 personnes ont perdu la vie, 413 ont été blessées. Benjamin Vial et sa femme étaient au Bataclan, ils n’ont pas été blessés, mais la reconstruction est difficile. Alors cet architecte et musicien a publié un livre Fragments post-traumatiques. Benjamin n’arrivait pas à s’en sortir tout seul. Christophe Garach, journaliste à Euronews, l’a interrogé“En fait, raconte Benjamin Vial, je n’avais plus le choix. Tout m‘échappait. Un mois, un mois et demi après les attentats, je ne maîtrisais plus rien. J’avais des réactions complètement incontrôlées, des peurs irraisonnées et je ne voyais pas du tout comment m’en sortir autrement que de retourner voir des médecins.““J’ai beaucoup vu mes amis et j’ai beaucoup fait la fête. C’est quelque chose qui m’a énormément aidé.“euronews: “Chaque chapitre de votre livre s’ouvre par une chronique relatant les attentats jihadistes commis aux quatre coins du monde?”“C‘était comme un fond sonore de ma vie, une litanie des attentats qui se déroulaient à travers le monde, ça me permettait aussi de relativiser ce qu’il m‘était arrivé en me disant que je n‘étais pas le seul dans cette galère, que ce n‘était pas que à Paris, qu’en France, en Europe, mais que c‘était vraiment global.“ Benjamin attend un procès éventuellement en 2020, pour mieux comprendre, mais sans haine. Un seul terroriste a survécu, il est incarcéré.
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