Pas de prison pour le soldat déserteur américain
par euronews-fr
Le sergent de l’armée américaine Bowe Bergdahl échappe à la prison. En 2009, alors qu’il était en Afghanistan, ce soldat avait déserté sa base avant de se faire capturer par les talibans, qui l’ont détenu pendant cinq ans. Il a été libéré en 2014 au cours d’un échange de prisonniers.Selon le président Trump, qui a réagi à chaud sur Twitter comme à son habitude, « la décision concernant le sergent Bergdahl est une honte pour les États-Unis et leur armée ».The decision on Sergeant Bergdahl is a complete and total disgrace to our Country and to our Military.— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 3 novembre 2017Pendant sa campagne électorale, le candidat Donald Trump avait traité le soldat de « sale traître pourri » qui méritait d‘être exécuté. Des propos inacceptables pour Eugene Fidell, avocat de Bowe Bergdhal : « Les réactions sans scrupules du président Trump pour attiser une atmosphère digne d’une foule lyncheuse alors qu’il était candidat à la présidence a jeté un voile sombre sur cette affaire. Chaque Américain devrait se sentir offensé devant cette critique de notre système de justice et ce dédain des droits constitutionnels basiques. »Lors de son procès Bowe Bergdahl a plaidé coupable. Il encourait jusqu‘à cinq ans de prison pour désertion et la perpétuité pour mauvaise conduite face à l’ennemi. Il est ressorti habillé en civil du tribunal militaire qui le jugeait. L’armée américaine l’a dégradé et renvoyé de ses rangs. Il a également été condamné à 10 000 dollars d’amende.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
20:49Politique - 11 novembre : le Premier ministre se dit "attaché" à ce jour férié
-
20:45Sports - Juventus : Pogba, la fin de l'aventure se précise
-
20:36Monde - Les dirigeants arabes et musulmans excluent toute paix avec Israël sans retrait des territoires occupés
-
19:30Monde - Italie : un train part en avance pour arriver à l’heure… sans prévenir ses passagers
-
07:00Auto - Bulletin du périphérique : la dernière trouvaille de la Mairie de Paris